Face aux Clippers, les Wolves ont le sentiment d’avoir signé une victoire référence

Après un panier de James Harden en milieu de deuxième quart-temps, les Clippers mènent de 22 points (57-35) face à des Wolves en panne d’idées offensivement. Même sans Kawhi Leonard depuis la fin du premier quart-temps, il y a une différence nette entre les deux formations.

Pourtant, cet écart, le plus important de la partie pour Los Angeles, est aussi le sommet de la montagne pour les joueurs de Tyronn Lue. Ensuite, c’est la dégringolade avec un 20-2 encaissé en moins de cinq minutes. Après 24 minutes, tout est à refaire pour les Clippers, tout est possible pour les Wolves.

Un succès arraché au mental…

Orphelins de Kawhi Leonard et face à un Anthony Edwards qui va imposer sa volonté avec ses pénétrations, les Californiens vont couler en deuxième période. « Il y a eu beaucoup de duels avantageux pour moi », confie l’arrière de Minnesota, auteur de 37 points. « Le meilleur défenseur, c’est Kawhi. Il n’est pas là. Ils ont mis deux défenseurs sur moi, ont essayé des choses, et j’ai mis un shoot après l’autre. »

Ses coéquipiers ont fait le travail aussi, avec un très bon Mike Conley (23 points à 5/8 à 3-pts) et un Nickeil Alexander-Walker presque parfait avec 28 points à 9/10 au shoot et 5/6 derrière l’arc. Toute l’équipe est montée d’un cran, voire de deux, en attaque comme en défense, les Clippers ayant perdu 12 ballons en seconde période.

« Cette équipe croit en elle », constate le coach Chris Finch. « On a défendu fort, on a bien fait circuler la balle, on a joué les transitions, comme jamais avant. On devait faire cela pour renverser la vapeur. Les joueurs croient en eux, se soutiennent fortement. C’est bon d’avoir gagné comme ça car on était en difficulté depuis quelques matches pour avoir de l’énergie, et là, on l’a fait. »

… dans le plus gros match de la saison

Un comeback de 22 points à Los Angeles, contre les Clippers, reste un moment fort, même si Kawhi Leonard, touché au dos, n’a pas joué les 36 dernières minutes, celles dominées par les Wolves (qui n’ont pas Karl-Anthony Towns pour plusieurs semaines) justement.

« On a le sentiment que c’est notre victoire référence. Peu importe les absents, l’équipe a fait le show en seconde période », avance Anthony Edwards. « Ce n’est pas un secret : c’était sans doute le plus gros match de notre saison et de loin », confirme Mike Conley. « On sortait de deux défaites, on jouait les Clippers. Ils sont proches au classement et voler ce match, ça veut dire beaucoup. »

« J’espère que ça va annoncer de plus belles choses encore », poursuit le meneur de jeu, après cette victoire qui permet d’éviter une troisième défaite de rang et aussi de rester au contact du Thunder, qui a perdu mardi soir, et des Nuggets sur le podium de la conférence Ouest. Même si Rudy Gobert est sorti sur blessure, touché aux côtes.