Le Magic profite de son calendrier pour retrouver le Top 4

Au classement des meilleures équipes depuis le All-Star Weekend, on trouve deux candidats au titre, les Bucks (6v-0d) et les Nuggets (6v-1d). Arrive ensuite le Magic, avec le même bilan que les champions en titre.

En s’imposant cette nuit face aux Hornets, les Floridiens (36v-26d) ont signé une 4e victoire de rang et fait une belle opération en classement. La défaite conjuguée des Knicks leur permet en effet de remonter à la 4e place à l’Est pour la première fois depuis le 1er janvier, grâce à un « tie breaker » favorable.

Orlando, qui n’a jamais été au-delà de la 9e place cette saison et a principalement occupé le 8e spot ces dernières semaines, confirme ainsi son statut de sérieux poil à gratter de sa conférence.

« Les gens commencent à comprendre, lentement mais sûrement. Il y a de bonnes équipes dans cette ligue et on essaie de nous frayer un chemin dans cette catégorie. Et j’ai le sentiment que nous sommes sur la bonne voie. La ‘hype’ viendra. On doit simplement continuer à faire ce qu’on a à faire », savoure Cole Anthony.

Les faveurs du calendrier se poursuivent

Leur bonne forme du moment est beaucoup liée au fait de pouvoir compter sur des cadres en bonne santé depuis la fin janvier, avec un cinq habituel Markelle Fultz, Jalen Suggs, Franz Wagner, Paolo Banchero et Wendell Carter Jr. Même si depuis la reprise, Gary Harris est préféré au premier, encore fragile physiquement, parmi les titulaires.

Et le Magic, qui a remporté 13 de ses 17 derniers matchs, bénéficie d’un calendrier favorable. Après la pause, le Magic est allé l’emporter chez les Cavs, privés de Donovan Mitchell, à Detroit, puis a enchaîné à domicile aux Nets, Jazz et Pistons. Avec comme seul « accident » de parcours, une lourde défaite à Atlanta en « back-to-back ».

« On s’impose des normes plus élevées. Les joueurs nous ont fait savoir ce qu’était ce standard des deux côtés du terrain. En attaque, on veut s’assurer qu’on fait circuler le ballon, qu’on le partage et qu’on joue de la bonne manière. On a encore beaucoup de travail à faire pour prendre soin du ballon […]. En défense, on veut s’assurer de bien communiquer et d’être physique sans faire de faute », rappelle Jamahl Mosley parmi ses grands principes.

Dix victoires au-dessus des 50%

Il pourrait ajouter le fait d’être intraitable face aux équipes « faibles ». Sa formation est l’une des meilleures de ligue face aux équipes au bilan négatif avec 21 victoires pour 6 défaites. Ce calendrier favorable, qui se poursuit avec des déplacements chez les Wizards et des Knicks mal en point, avant d’affronter les Nets et les Raptors à deux reprises, leur permet aujourd’hui de compter 10 succès au-dessus des 50% de victoire.

Une première depuis avril 2012. Jamahl Mosley y voit le résultat du « travail phénoménal » de son staff, mais également des dirigeants : « Jeff Weltman (le président) et son équipe ont voulu maintenir un groupe ensemble pour qu’ils puissent grandir, comprendre l’alchimie et à quel point c’est important. Nos gars trouvent des moyens de gagner et veulent continuer à en faire plus. »

Arrivé au club dès 2017, Jonathan Isaac, qui a donc connu les saisons avec une vingtaine de victoires, se souvient aujourd’hui s’être assis dans le bureau de son président, « des années plus tôt ». Ce jour-là, le dirigeant lui avait dit : « On va bien faire les choses, ensemble. » Il avait vu juste.