L’embrouille entre Thomas Heurtel et FFBB repart de plus belle

Du nouveau dans le feuilleton Thomas Heurtel – équipe de France. Plus d’un an après avoir été écarté de la sélection à cause de sa signature en Russie, où il a prolongé l’été dernier et ce qui a donc mis fin à sa carrière en Bleu, le meneur de 34 ans apporte des précisions sur ce qu’il s’est passé avant l’Eurobasket 2022.

Où une fameuse charte empêchait n’importe quel joueur français de porter le maillot tricolore s’il venait à s’engager avec un club russe ou biélorusse.

Et, s’il espérait toujours rejouer en équipe de France il y a encore un an, Thomas Heurtel sait qu’il peut dorénavant faire une croix sur les Jeux olympiques de Paris 2024, lui permettant d’être très clair par rapport à cette situation, chez nos confrères de Skweek.

« Bien sûr » assure-t-il ainsi, quand on lui demande si Jean-Pierre Siutat, Vincent Collet et Boris Diaw savaient qu’il allait rejoindre le Zenit Saint-Petersbourg avant même le début de cet Eurobasket. « Bien sûr que la charte c’était quelque chose de bidon. C’est pour ça qu’il faut la déchirer, car tout le monde était au courant… »

La Fédération dément cette version…

Dans un communiqué, la Fédération a répondu que « dans un souci d’éthique, le Bureau fédéral avait pris la décision, le 28 juillet 2022, avant le rassemblement de l’équipe de France en préparation à l’Eurobasket, que ‘les joueurs, joueuses et staffs qui signeraient un contrat avec un club russe ou biélorusse ne pourront plus être sélectionnés, tant que les mesures d’exclusion [de la Russie] de toutes les compétitions internationales seront en vigueur’ ».

Ces mesures sont « toujours en cours actuellement » et la Fédération ajoute que « le Bureau Fédéral de la FFBB et son Président, Jean-Pierre Siutat, n’étaient pas au courant de l’existence d’un contrat entre Thomas Heurtel et un club russe ou biélorusse ».

Enfin, la Fédération conclut que « ce fut clairement le choix du joueur, après l’Eurobasket, de signer et d’aller jouer dans un club russe en toute connaissance de cause et dans le non-respect de l’attestation sur l’honneur qu’il avait signée ».

Les deux camps se renvoient donc la balle à tour de rôle…