À ce rythme-là, le Jazz va aller chercher sa qualification directe pour les playoffs ! Le Jazz s’est encore imposé cette nuit, qui plus est face à un concurrent direct au classement, les Lakers (132-125). Les hommes de Will Hardy étendent leur série en cours à cinq victoires de suite et peuvent se permettre de continuer de rêver. Ils sont invaincus à domicile depuis huit rencontres !
Privés de LeBron James en raison d’une entorse à la cheville gauche, les Californiens ont pourtant crânement défendu leurs chances. Et ceci malgré la sortie très compliquée d’Anthony Davis, certes en triple-double (le second en carrière, 15 points, 15 rebonds et 11 passes), mais d’une maladresse rarissime (5/21 aux tirs et 6 ballons perdus).
L’attaque du Jazz déroule
Pour compenser, les Lakers ont pu compter sur un immense D’Angelo Russell, adroit comme jamais tout au long de la partie. C’est sur l’un de ses tirs à 3-points, au buzzer, que Los Angeles a viré avec trois possessions d’avance après douze minutes (31-39). Les visiteurs ont pu maintenir ce petit matelas, ou au moins une possession d’avance, jusqu’au milieu du troisième quart-temps, avant de commencer à céder.
Il faut dire que ce Jazz-là, qui venait de coller 145 points à la défense des Raptors, est intenable offensivement en ce moment. La paire Lauri Markkanen – John Collins, en double-double tous les deux, a signé un gros chantier à l’intérieur, tout en montrant sa réussite longue distance. Sur les extérieurs, Collin Sexton, Jordan Clarkson et Keyonte George se signalaient également, avec tous au moins 19 points marqués.
En tête à l’entame du dernier quart-temps (100-95), le Jazz gérait bien son effort dans les dernières minutes, en s’appuyant notamment sur ses points en contre-attaque pour s’imposer, malgré de nouveaux missiles de D’Angelo Russell.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le tempo du Jazz. C’est ce qui s’appelle une action à quatre points. À quatre minutes de la fin, D’Angelo Russell, gêné par Collin Sexton et John Collins, refuse un lay-up en contre-attaque. Le ballon perdu par le meneur des Lakers va générer une relance du Jazz, avec Jordan Clarkson qui envoie le même Sexton au « alley-oop » pour offrir 11 points d’avance aux locaux. L’action en dit beaucoup sur la vitesse de jeu exécutée par Utah qui a terminé avec deux fois plus de points sur jeu rapide que ses adversaires (27-14).
– Une première dans le positif. En s’imposant une 14e fois en 18 rencontres (!), les joueurs de Salt Lake City basculent pour la première fois dans le positif (21v-20d). Une sacrée prouesse quand on sait qu’ils affichaient un maigre bilan de 7 victoires pour 16 défaites il y a seulement un mois. Leur dynamique leur permet de pointer à la 9e place à l’Ouest. Pour regarder encore plus haut ? Après tout, le Jazz n’a que deux victoires de moins que les Kings, 5e ! Dans une dynamique inverse, les Lakers, eux, s’enfoncent dans le négatif (19v-21d) et sont virtuellement éjectés au « play-in ».
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.