Devin Booker qui transmet le ballon à Bradley Beal, qui transmet à Kevin Durant, qui inscrit le tir ouvert.
Face à des Hornets certes limités et en chute libre (dix défaites consécutives), les Suns ont pu apprécier la force de leur « Big Three », le pouvait d’attraction des trois stars libérant énormément d’espaces.
« Ça change tout, d’être en pleine possession de nos moyens » explique ainsi Devin Booker. « L’attaque bougeait, le ballon allait dans tous les sens et nous obtenions le meilleur tir possible. »
Après une période frustrante, marquée par l’entorse de Bradley Beal, des défaites et les critiques d’Eric Gordon sur le manque d’altruisme de l’équipe, les Suns affichaient un grand sourire après ce match face à Charlotte.
Il faut dire que même si l’adversaire était limité, cette rencontre a illustré la puissance de feu de l’effectif. Phoenix a ainsi shooté à 62% de réussite (46/74) et 60% à 3-points (18/30), avec 34 passes sur 46 paniers !
Bradley Beal : « Il y a beaucoup de menaces sur le terrain, des gars très polyvalents. Et nous pouvons tous très bien shooter »
En attirant les aides, Bradley Beal, Devin Booker et Kevin Durant ont multiplié les décalages pour Jusuf Nurkic (24 points) sous le cercle, ou pour Eric Gordon (21 points) et Grayson Allen (16 points) à 3-points.
« C’est ce qu’on veut, c’est la beauté de tout ça » explique l’ancien Wizard. « Il y a beaucoup de menaces sur le terrain, des gars très polyvalents. Et nous pouvons tous très bien shooter. »
De retour après cinq matchs (et demi) d’absence, Bradley Beal (6 points, 7 passes) n’a ainsi pas eu à forcer.
« J’ai adoré son jeu ce soir », expliquait Frank Vogel « Souvent (après une blessure), les gars ont tendance à forcer, mais il a laissé le jeu venir à lui. Nous avons une équipe altruiste. Nous pouvons vraiment être spéciaux ».