En jetant un coup d’oeil au calendrier, les Celtics étaient sans doute quelque peu inquiets à l’idée d’aborder cette semaine de Noël en Californie. En une semaine, Jayson Tatum et ses coéquipiers devaient défier les Warriors, les Kings, les Clippers et les Lakers. Après une étape ratée à San Francisco, et avant de retrouver LeBron James lundi soir, les Celtics ont laminé les Kings et les Clippers !
En deux matches, deux fessées même, ils viennent d’inscrire 289 points ! C’est une première depuis… 1966 ! Face à Sacramento, et alors que Jayson Tatum n’était pas là, les joueurs de Joe Mazzulla ont terminé la rencontre avec cinq joueurs à 20 points et plus, et ça n’était plus arrivé depuis 1987. Leaders de la NBA, les Celtics sont prêts à tout dépoussiérer.
Aucun message à faire passer
« On sait que ce « road trip » représente pour nous », témoigne Jrue Holiday. « Face aux Warriors, on avait le sentiment que nous aurions dû gagner. Nous avons beaucoup de joueurs qui sont très, très bons et qui s’impliquent. Face à une équipe qui court beaucoup comme Sacramento, nous savions aussi qu’en transition, nous pouvions les déborder. C’est pourquoi je pense qu’à deux reprises, nous avons marqué des points en transition en prenant le jeu à notre compte et en le poussant parce qu’ils ne revenaient pas en défense. Nous avons donc joué à leur rythme, tout en étant capables de le contrôler. »
Bis repetita face aux Clippers, mais Joe Mazzulla assure que ce succès de 37 points ne doit pas faire tourner la tête de ses joueurs. « Je ne considère vraiment pas cette victoire comme un message. Je considère ça comme une occasion de bien jouer, et une occasion de trouver des solutions quand on a mal joué » analyse le coach de Boston. « On a montré beaucoup de choses en matière d’exécution et sur ce qu’on veut accomplir, donc je ne considère pas que c’est une victoire en forme de message à passer ».
Les Celtics se mettent à courir
Pour Jrue Holiday, que les Clippers auraient adoré recruter, les Celtics ne sont jamais aussi forts que lorsqu’ils peuvent jouer sur transition.
« Lorsque nous avons la possibilité de traverser le terrain, nous devenons une équipe très compliquée à jouer par notre puissance de feu et nos capacités offensives », constate l’ancien meneur des Bucks. « Nous avons des shooteurs, nous avons des gars qui peuvent pénétrer et créer. Une fois que nous réalisons des stops et que nous obtenons le rebond, on accélère au maximum et c’est à notre avantage ».
Pour Joe Mazzulla, plus que les points, c’est la manière qui compte. « J’aime vraiment le fait qu’on développe une identité de jeu rapide, sans perdre le ballon. À certains moments, dans le passé, on jouait vite mais on perdait le ballon. On trouve en ce moment le bon équilibre entre le rythme et l’exécution. »