Pas de surprise à Philadelphie, où la hiérarchie a été respectée : les Sixers s’imposent avec la manière, mais non sans avoir bataillé au préalable, face à des Raptors vaillants mais comme souvent trop courts (121-111).
Car avant de progressivement prendre l’ascendant sur la formation de Toronto, tout au long du quatrième quart-temps particulièrement, les joueurs de Nick Nurse ont effectivement été mis en difficulté et ont dû s’employer pour éviter une déconvenue sur leur parquet, où ils sont souverains cette saison (11-4 avant ce match).
En retard de quinze points très tôt dans le match, les Sixers se sont en effet remis la tête à l’endroit avant de rejoindre les vestiaires pour la pause, grâce à un deuxième quart-temps à sens unique (33-21). Suivait un troisième quart-temps des plus disputés (32-31), ce qui laissait penser que le dernier acte serait une bataille de tranchées.
Il n’en fut finalement rien, le trio Joel Embiid (31 points, 10 rebonds, 9 passes, 2 interceptions et 4 contres) – Tyrese Maxey (33 points, 4 rebonds et 10 passes) – Tobias Harris (33 points, 8 rebonds et 7 passes) se chargeant de ponctuer avec des paniers décisifs leur chef-d’oeuvre de la soirée, face à des Raptors dont la résistance fut honorable pendant trois quart-temps, dans l’élan d’un super Pascal Siakam (31 points, 5 rebonds et 5 passes) et d’un Scottie Barnes hyperactif (12 points, 7 rebonds, 8 passes et 4 contres), puis vaine dans le dernier.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Tobias Harris, le facteur X de luxe des Sixers. Si la paire Siakam – Barnes a été plutôt bien épaulée côté Raptors (Gary Trent Jr. à 17 points, OG Anunoby à 19 points et Jakob Poeltl à 12 points), aucun des « role players » du club canadien n’a su rivaliser avec l’apport de Tobias Harris, le troisième larron des Sixers, auteur de 33 points avec 5 tirs primés. Avec Joel Embiid et Tyrese Maxey, l’ailier de Philly a été le seul joueur de son équipe à contribuer en attaque, et c’est en cela qu’il a été le facteur X de la rencontre. L’attaque des Raptors a été plus diversifiée… mais au final moins tranchante et efficace. La cruauté du sport, parfois.
– Une défaite… encourageante pour les Raptors ? Détenteurs d’un bilan de 11 victoires et 17 défaites, le plus mauvais de la Conférence Est si on excepte les trois cancres des bas-fonds du classement (Charlotte, Washington et Detroit), les Raptors ne vont sans doute pas se conforter avec une « victoire morale ». Mais les hommes de Darko Rajakovic ont pourtant de quoi tirer du positif de cette rencontre, bien plus positive, malgré la défaite, que la plupart de leurs 16 autres défaites cette saison. Offensivement en particulier, le club de Toronto a montré des bonnes choses, malgré une adresse extérieure toujours aussi dramatique (9/33).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.