« La fin parfaite d’un jour parfait ». Après sa suspension de 25 matchs pour avoir joué, pour la deuxième fois, avec une arme à feu sur les réseaux sociaux, Ja Morant a retrouvé les Grizzlies pour faire ce qu’il fait de mieux : faire mal aux défenses NBA et faire le show dans la Grande Ligue !
Pourtant, les Pelicans ont mené de 24 points juste avant la mi-temps (60-36) avec un Ja Morant qui cherchait ses repères, notamment derrière la ligne à 3-points.
Le visage des Grizzlies change radicalement
Mais le revenant va les retrouver après la pause. Car s’il est arrivé avec 7 points et 3 passes à la mi-temps, le meneur All-Star va boucler la deuxième période avec 27 points, 5 rebonds et 5 passes. De quoi permettre aux Grizzlies de réussir un incroyable comeback, ponctué par un floater, au buzzer, pour le meneur de jeu du Tennessee !
Hué par le public de La Nouvelle-Orléans, le meneur de jeu pouvait fêter son retour au jeu.
« Il y a beaucoup de gens qui ne m’aiment pas, vous avez vu où ça les a menés », explique même Ja Morant, tout sourire, en évoquant l’accueil réservé par les fans adverses. « Je ne sais pas ce que j’ai fait aux Pelicans ou à leurs fans, mais j’imagine qu’ils supportaient leur équipe. Donc, tout va bien ».
Ce qui est sûr, c’est que la capacité de Ja Morant à casser le premier rideau défensif adverse change beaucoup de choses pour les Grizzlies, et ouvre énormément de choses pour ses coéquipiers.
« L’état d’esprit et l’énergie avec lesquelles il joue sont contagieux »
« L’atmosphère était différente sur le terrain, avec notre notre gars, notre leader de retour avec nous » confirme Desmond Bane, son coéquipier sur le backcourt. « Il fait tellement de choses pour nous sur le terrain, bien sûr. Et puis l’état d’esprit et l’énergie avec lesquelles il joue sont contagieux ».
Ja Morant confirme toutefois qu’il a fini le match sur les rotules, ce qui explique quelques décisions un peu douteuses dans le « money-time ». Il a donc demandé si le dernier shoot ne devait pas revenir à Jaren Jackson Jr. mais Taylor Jenkins et ses coéquipiers ont rejeté l’idée, le laissant boucler ce retour au jeu parfait lui-même.
« Ma seule attente était qu’il s’amuse, honnêtement », explique son coach. « Je sais le travail qu’il a accompli. Ses coéquipiers le savent aussi. J’ai trouvé qu’il avait fait un travail phénoménal. Simplement avec le rythme qu’il a mis en place, le mouvement du ballon et évidemment les actions de haut niveau, les finitions ».