Rude fin d’année à venir pour les Rockets

Après avoir récemment gagné leurs deux premiers matches à l’extérieur, à Denver et Memphis, les Rockets sont vite retombés dans leurs travers. Face aux Bucks et aux Cavaliers de Donovan Mitchell, en back-to-back, ils ont perdu. Des rencontres loin de Houston et qui s’enchaînent, c’est tout ce que les troupes d’Ime Udoka n’aiment pas.

Pourquoi ? Parce que les Rockets affichent un bilan de 2 victoires en 12 matches à l’extérieur et de 3 défaites en autant de rencontres quand il faut jouer un deuxième match en deux jours.

« Il y a eu beaucoup d’incohérences et les mêmes erreurs que dans le dernier match », remarque Ime Udoka pour le Houston Chronicle. « Pour faire le tour de la question : un manque de dureté, on a été dominé, notamment au rebond offensif, on est sorti sur des joueurs sur lesquels on n’était pas censé le faire. Il y a toute la gamme des choses qu’on n’a pas bien faites. Et qu’on ne fait pas bien à l’extérieur. »

Avec 128 et 135 points encaissés à Milwaukee et Cleveland, la défense de Houston a lâché. « On a manqué des défenses, des rebonds offensifs, des ballons à sauver. Ce n’est pas dans nos habitudes. Quand on est à l’extérieur, il faut faire ces efforts supplémentaires », note Fred VanVleet.

6 matches en 10 jours pour l’équipe qui joue le moins

Heureusement pour les Rockets, neuf des dix prochains matches seront joués dans le Texas où ils affichent 11 victoires pour une seule défaite. Mais il y a une mauvaise nouvelle : l’enchaînement des rencontres. Entre mercredi soir et le 29 décembre, soit dix jours, Houston va jouer six matches.

Quand on joue autant, on ne peut pas s’entraîner, les joueurs NBA sont habitués à cela. Sauf que les Rockets ont eu un calendrier relativement souple depuis le début de l’année, avec 24 matches le plus faible total de la ligue. Ils ont eu des moments pour travailler, ce qui a permis de mettre en place leur défense et de corriger les petits défauts.

« Quand les matches commencent à s’accumuler et qu’on n’a pas l’occasion de s’entraîner ou de répéter les choses, une jeune équipe pense souvent que, parce qu’elle a du succès en début de saison, elle a compris ce qu’il faut faire. Mais ce n’est pas toujours le cas », analyse Ime Udoka. « On aime souffler autant que possible et quand on ne peut pas, on constate un glissement naturel dans certains domaines où on était bon en début d’exercice. »

Le 0/3 dans le deuxième match en back-to-back le prouve et il y en aura deux à gérer d’ici la fin de l’année civile. « Il faudra traduire les séances vidéo sur le terrain », résume le coach.

« Cela demande un gros effort mental, de concentration. Il faut être mature et professionnel », annonce Fred VanVleet. « Il faut être bon quatre ou cinq fois par semaine, alors qu’au début de la saison, on avait l’impression de seulement jouer une ou deux fois par semaine. Maintenant, c’est quatre ou cinq matches. Il faudra être à la hauteur et donner le meilleur de nous-mêmes à plusieurs reprises dans le courant de la semaine. »