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Bonzi Wells de retour ?

Les Finales NBA battent leur plein. Mais derrière la grande scène, de nombreux joueurs s’échinent en coulisses pour décrocher une place dans la grande ligue.

Ainsi,  les workouts des différentes équipes accueillent en ce moment des jeunes joueurs en quête d’une draft (Andrew Albicy par exemple)… mais aussi des vétérans qui courent après une seconde chance (Iverson encore et toujours).

Parmi eux, se trouve le bizarre Bonzi Wells.

New York convaincu ?

Souvenez-vous ! Un bandeau sur la tête, époque des Blazers ou des Grizzlies un peu plus tard. Un membre du club des gros shorts mais qui peut aussi dégainer à l’occasion. Un bon attaquant mais un piètre défenseur. Et surtout, un bel allumé, catalogué comme tel depuis l’époque licencieuse des « Jail Blazers » à Portland.

A 34 ans bien tassés, Bonzi Wells a remis le bleu de chauffe. Précisément, le bleu des Knickerbockers. Lors du camp organisé sur deux jours pour tester les free-agent, c’est l’ancien arrière des Rockets qui a semble-t-il le plus impressionné.

A tel point que la franchise de Gotham qui recherche désespérément du scoring sur le poste d’arrière semble prête à l’inviter au camp d’entrainement à la rentrée. Si le lock-out ne vient pas gâcher la fête pour Bonzi.

Pour obtenir une seconde chance

Dernièrement vu en Espagne ou à la Nouvelle Orléans (en 2008) de l’autre côté de l’Atlantique, Wells a également eu l’occasion de baptiser son visa avec une expérience d’un an en Chine (Shanxi Zhongyu). Et malgré une inactivité de deux ans – durant lesquels il a entraîné des jeunes universitaires (AAU) et gardé la forme dans le gymnase du coin – Bonzi garde espoir.

« J’ai été complètement honnête avec [les Knicks]. J’espère qu’ils comprendront que je suis sincère. Je suis simplement content d’avoir une nouvelle opportunité. Quand je suis arrivé dans la ligue, il y avait déjà un lock-out [en 1998]. Je sais comment ça se passe, c’est entre les mains de Dieu quoiqu’il advienne. Et si ça ne marche pas avec eux, je sais qu’ils transmettront aux autres équipes ce qu’ils ont vu en leur laissant savoir que je suis encore un bon joueur. »

 

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