Auteur d’un tir miraculeux à 3-points pour arracher la prolongation face à Milan (avant de s’imposer 91-84), après un match à 28 d’évaluation grâce à 20 points et 12 rebonds, Serge Ibaka (2m08, 34 ans) commence à trouver son rythme de croisière sur le Vieux Continent. Il a même été élu MVP de la 11e journée d’Euroleague, après une soirée à 24 points, 13 rebonds et 2 contres pour un record d’évaluation à 34 face au Virtus Bologne.
Sur une série de quatre matchs à 19 points et 9 rebonds de moyenne en Euroleague, pour trois victoires de rang du Bayern Munich, le grand Serge montre qu’il a encore de beaux restes, une fois le temps de réadaptation digéré.
« Le basket européen est bien meilleur [que quand je suis parti] », explique ainsi Serge Ibaka pour BasketNews. « Parfois en NBA, tu peux te reposer un peu en défense parce qu’il y a un gars qui joue en un-contre-un. Ici, ce n’est pas pareil, il faut toujours être impliqué. »
De retour en Europe après une belle carrière NBA, longue de 14 saisons et auréolé de ce fameux titre avec les Raptors en 2019, l’intérieur au passeport espagnol retrouve l’Euroleague après y avoir rapidement goûté à ses débuts avec le Real Madrid lors du « lockout » de 2011 (pour 6 matchs à 5 points et 5 rebonds en 15 minutes).
« Le basket européen a énormément progressé. C’est plus dur de jouer ici qu’en NBA. À cause des règles. Je ne parle pas du niveau individuel des joueurs, qui est plus élevé en NBA. Mais en termes de basket collectif, c’est plus difficile en Europe » continue ainsi Serge Ibaka. « Le terrain est plus petit, les règles sont différentes et chaque match est quasiment aussi intense qu’un match de playoffs. »