Kendrick Nunn continue de prendre ses marques pour sa première expérience en Europe. Finaliste NBA dès son année rookie dans la « bulle » en 2020, l’ancien meneur du Heat n’a jamais retrouvé le même impact par la suite, principalement à cause des blessures, et à 28 ans, il a choisi de s’exiler sur le Vieux Continent.
À la relance au Panathinaïkos, l’arrière a livré vendredi son meilleur match d’Euroleague avec 11 points, 3 rebonds et 1 passe décisive en 22 minutes dans la victoire (90-76) du Pana face à la Virtus Bologne de Marco Belinelli (20 points). Aux côtés de Jerian Grant, Luca Vildoza, Kostas Antetokounmpo mais aussi Mathias Lessort, Kendrick Nunn se fait tout doucement aux ajustements du basket européen. Il a d’ailleurs livré son sentiment sur cette première expérience, loin de chez lui, sur et en dehors des terrains.
« C’est clairement un ajustement, pour mon sommeil, pour ma routine. C’est difficile, mais je m’adapte. Chaque jour, ça s’améliore », a-t-il déclaré. « Les horaires sont très différents. Je vis au jour le jour et je m’entraîne avec mon équipe. En ce qui concerne le jeu, j’essaie de m’adapter à mes coéquipiers, de comprendre le style de jeu. C’est beaucoup plus physique et plus encombré sur le terrain. J’ai l’impression de jouer les playoffs à chaque match ».
Encore beaucoup à montrer
Kendrick Nunn a également concédé qu’il devait s’ajuster au niveau du tir extérieur, alors qu’il n’a pas encore réussi à convertir une seule tentative derrière l’arc en Euroleague (0/10).
« Je n’arrive pas encore à maîtriser cette partie de mon jeu. Mais ça va venir petit à petit, c’est sûr », a-t-il poursuivi. « C’est vraiment une expérience différente de celle des États-Unis. J’ai commencé par un match à l’extérieur. J’essaie d’assimiler les choses assez rapidement. J’ai commencé très lentement avec peu de minutes. Le fait d’être ici et de jouer plus longtemps m’a permis d’être beaucoup plus à l’aise dans mon jeu, et ma confiance ne fait que croître. Il y a encore des aspects de mon jeu que je n’ai pas encore mis en place ».
Il est aussi revenu sur l’ambiance unique du Panathinaïkos, à mille lieues des atmosphères de la NBA à la même période. À ce titre aussi, chaque match disputé avec le Pana ressemble à une rencontre de playoffs !
« Les fans étaient très bruyants aujourd’hui. C’est probablement la meilleure salle dans laquelle j’ai joué jusqu’à présent. C’est une atmosphère incroyable ».