Joli test en prévision pour Victor Wembanyama, qui se frotte à Bam Adebayo, l’un des meilleurs intérieurs de la ligue.
Et en première mi-temps, chaque équipe a droit à son quart-temps. À savoir le premier pour les Spurs (29-15), collectivement au point des deux côtés et qui se procurent notamment de belles positions de shoot ; le deuxième pour le Heat (35-24), réveillé notamment par Duncan Robinson (ça ne s’invente pas…) et qui retrouve solidité défensive puis adresse pour réduire l’écart et relancer le suspense.
Toujours mené par Duncan Robinson, avec Jaime Jaquez Jr. et Kevin Love, Miami passe finalement devant après la pause, mais San Antonio s’en remet à son collectif toujours très efficace et emmené par Keldon Johnson pour garder les commandes à douze minutes de la fin (84-82). Les balles perdues texanes sont aussi problématiques que la maladresse floridienne de loin, tandis que les hommes de Gregg Popovich peuvent remercier la réussite de leurs shooteurs pour répondre aux lancers-francs de ceux d’Erik Spoelstra.
Victor Wembanyama toujours gourmand mais enfin adroit, c’est Bam Adebayo qui s’efforce de lui tenir tête avec des paniers à mi-distance, tandis que l’insaisissable Duncan Robinson continue de punir la défense adverse. Après Dru Smith, c’est au tour de Josh Richardson de sortir également de sa boîte au fil des minutes, pendant que la grosse défense de Bam Adebayo sur Victor Wembanyama éteint totalement le Français dans le « money time ». C’en est trop pour les Spurs, qui lâchent prise devant la maîtrise et l’expérience du Heat en fin de partie (118-113).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Victor Wembanyama, déterminé mais maladroit. En double-double, « Wemby » a fait ses chiffres, mais il a surtout fait preuve de maladresse : 8/22 au shoot, dont 2/9 à 3-points, et 7 pertes de balle. S’il n’hésite pas à prendre sa chance, il aurait sans doute gagné à essayer de provoquer davantage de fautes près du cercle, pour éviter de devenir trop prévisible au fil des minutes. À noter son finish sur une mauvaise note, en raison notamment de la défense étouffante de Bam Adebayo, missionné sur le Français par Erik Spoelstra en plein « money time ».
TOP/FLOP
✅ Duncan Robinson. Les Spurs qui se font malmener, à la maison, par Duncan Robinson, c’est un comble. Mais c’est pourtant ce qu’il s’est passé cette nuit, tant le sniper du Heat a fait la totale à la défense texane. Bien aidé par le métronome Bam Adebayo, qui continue d’être excellent de chaque côté du terrain, « D-Rob » a fait basculer la rencontre en faveur de Miami avec ses shoots primés, ses feintes et ses pénétrations. En particulier dans les deuxième et quatrième quarts-temps, quand San Antonio était en tête, et plutôt largement.
⛔️ Le gâchis de San Antonio. Les Spurs restent une équipe jeune et inexpérimentée, ce qui s’est particulièrement vu cette nuit. Séduisants collectivement une bonne partie du match, les hommes de Gregg Popovich se sont parfois laissés dépasser par leur envie de bien faire et leur excès d’énergie, à des moments-clés, commettant 17 pertes de balle (contre 4 pour Miami) ou laissant le Heat shooter 30 lancers-francs (pour 28 réussites). Contre un tel adversaire, ces erreurs se paient cash et même 19 paniers primés ou 35 passes décisives peuvent ne pas suffire…
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.