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Les équipes s’adaptent déjà à la règle contre le repos des stars

NBA – La nouvelle politique de la ligue a déjà une influence sur les franchises. La preuve avec le comportement des Sixers ou du Heat ces derniers jours, concernant Joel Embiid et Jimmy Butler.

James Harden, Jimmy Butler, Devin Booker ou encore Donovan Mitchell et Khris Middleton. Ce ne sont pas les joueurs qui ont dépassé les 40 points lors de la première semaine de compétition, mais certaines des premières stars qui ont déjà manqué des matches, pour blessure ou pour repos. On aurait presque pu ajouter Joel Embiid à cette liste.

Or, on sait que la ligue a mis en place une politique pour empêcher les franchises de laisser au frigo les stars lors des matches télévisés sur le réseau national. Face à ça, les équipes ont déjà commencé à s’adapter. La preuve avec le pivot des Sixers. Quelques heures avant le match contre les Blazers, le MVP 2023 était en effet « incertain »…

« Il n’y a pas d’histoire de blessure. Simplement, on a joué hier soir, avec le voyage, etc… », expliquait Nick Nurse pour The Athletic. Finalement, il a joué et a même été très bon avec 35 points et 15 rebonds. La nouvelle règle imposée par la ligue, qui surveille déjà James Harden et les Sixers, a-t-elle pesé dans la décision ? « Un peu, je pense, oui », concède le coach.

Philadelphie change d’avis, Miami passe un coup de fil

On peut en déduire que, la saison passée, Joel Embiid aurait sans doute manqué cette rencontre face à Portland. Dès les premiers jours de la saison, la nouvelle politique de la ligue a ainsi déjà une influence.

Autre exemple : le Miami Herald annonce que le Heat a contacté la NBA avant la rencontre face à Minnesota samedi soir, afin de vérifier si le fait de ne pas faire jouer Jimmy Butler serait, ou non, une violation de la nouvelle règle. Comme le finaliste 2023 avait joué contre Knicks la veille, dans un match sur le réseau national, et qu’il a un passif de blessure au genou, la franchise de Miami a pu le faire souffler sans risque.

La gestion des blessures fait partie des dérogations listées par la ligue pour laisser des stars au repos. C’est pourquoi Milwaukee ménage Khris Middleton, opéré cet été. Ce dernier n’a pas joué contre Atlanta, samedi soir.

« La récupération après une blessure, comme sa gestion, est une véritable raison », explique Rick Carlisle, coach des Pacers et président du syndicat des entraîneurs. « C’est du concret. Si un joueur est en phase de reprise et que les médecins disent que le back-to-back n’est pas une bonne idée, au moins pour un certain temps, alors c’est l’avis d’un médecin. »

Jouer ou souffler, il faut choisir

C’est pourquoi les Cavaliers n’ont eu aucun problème à ne pas faire jouer trois stars contre les Pacers. Jarrett Allen est touché à la cheville et n’a pas encore porté son maillot cette saison quand Darius Garland n’a joué que contre Brooklyn, lors du premier match. Enfin, Donovan Mitchell, après avoir marqué 43 points face au Thunder la veille, a manqué la partie face à Indiana.

Pourquoi ? « Il a eu des crampes en dernier quart-temps face à Oklahoma City. On ne veut pas jouer avec ça », répond J.B. Bickerstaff. Mais si l’arrière revient contre New York mardi soir, dans un match programmé sur TNT, nos confrères de The Athletic précisent que la NBA pourrait se demander si son absence contre les Pacers n’était pas une excuse, une blessure diplomatique, pour le faire souffler.

Par conséquent, ce n’est pas si simple de trouver l’équilibre. Pour rappel, les sanctions pour une absence injustifiée commencent à 100 000 dollars pour la première infraction. Pour ensuite monter à 250 000 lors de la seconde. La troisième est encore plus lourde avec 1.25 million de dollars. Mais à combien se chiffre la santé d’un All-Star ? Ce sera l’équation qu’il faudra résoudre pour les franchises.

« Je le dirai toujours comme ça : j’aime que nos gars jouent, qu’ils jouent le plus possible, mais les blessures peuvent arriver et je ne sacrifierai jamais leur sécurité pour mettre un joueur sur les parquets pendant 82 matches », annonçait le coach des Cavaliers au moment de se passer de ses trois stars contre Indiana. « C’est important que les joueurs soient sur le terrain, mais on va toujours les protéger. Les blessures surviennent quand on arrive à ce point où on sent que quelque chose va arriver et que ça peut se transformer en quelque chose de pire. »

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