Bien sûr, c’est souvent le cas avec un franchise player mais ici, les chiffres sont flagrants. Jugez plutôt.
Avec Nowitzki | Sans Nowitzki | |
Game 1 | +2 pour Miami | +6 pour Miami |
Game 2 | +13 pour Dallas | +11 pour Miami |
Game 3 | +12 pour Dallas | +14 pour Miami |
Game 4 | +9 pour Dallas | +6 pour Miami |
Inutile de se lancer dans de longues analyses, ces chiffres parlent d’eux-mêmes.
Le pire, c’est que Dirk Nowitzki passe 40.8 minutes en moyenne sur le terrain dans cette finale et malgré cela, ses courtes absences coûtent cher. + 37 pour le Heat en seulement 29 minutes d’absence, c’est énorme.A l’inverse, c’est un +32 pour Dallas lorsque son meilleur marqueur est sur le terrain (163 minutes).
La difficulté pour les Mavs consiste donc à bien gérer les temps de repos de Nowitzki sans pour autant le cramer.
Jusqu’ici, cela ne fonctionne pas trop mal mais attention tout de même car une finale (surtout face à un adversaire aussi athlétique) est épuisante physiquement et plus on avance, plus les jambes sont lourdes.
C’est aussi dans ces moments-là que l’on reconnaît les grands joueurs capables de puiser dans leurs ressources et de compenser par un mental d’acier. Même lorsqu’ils ont un gros rhume…