Zhaire Smith raconte sa terrible allergie alimentaire

Comme d’autres anciens premiers tours de Draft, Zhaire Smith a disparu des radars et à 24 ans, il tente depuis une semaine de se faire une place dans l’effectif des Cavaliers. Sélectionné en 16e position par les Suns en 2018, il avait été échangé aux Sixers contre… Mikal Bridges. Malheureusement pour lui, une fracture au pied et une allergie alimentaire ont plombé sa saison rookie au point de ne jouer que… huit matches !

La saison suivante ? Sept matches seulement, puis les échanges s’enchaînent avec des transferts à Detroit puis Memphis. A chaque fois l’ancien arrière de Texas Tech est coupé, et voilà comme il se retrouve à accepter une simple invitation au camp des Cavaliers, avec l’espoir de décrocher un « two-way contract ».

Le coupable ? Du poulet thaï

Pour Hoopshype, Smith a raconté cette allergie alimentaire qui a plombé sa saison rookie. Au point de lui faire perdre… 27 kilos !

« C’était du poulet thaï. J’en ai mangé et les premiers symptômes sont apparus lorsque mes lèvres ont commencé à gonfler » raconte Smith, allergique aux arachides et au sésame. « Je suis rentré chez moi pour essayer de guérir. J’ai commencé à me brosser les dents et tout allait bien pendant une dizaine de minutes, puis j’ai commencé à faire de l’urticaire. J’ai alors appelé quelqu’un pour qu’il vienne me donner du Benadryl. »

Le médicament ne fait pas effet ! « Mes orteils ont commencé à gonfler et j’ai appelé le 911. J’avais l’impression que tout mon corps était en feu. Les secours sont arrivés et je me suis retrouvée à l’arrière de la camionnette et j’ai passé un mois et demi à l’hôpital. J’ai perdu une trentaine de kilos et mon corps s’est détérioré. Tellement que j’ai dû repartir de zéro avec une sonde d’alimentation et des tuyaux sur tout le corps. C’était une situation difficile à vivre, mais elle m’a rendu plus fort. »

Le simple bonheur de voir la lumière du soleil…

Smith raconte ensuite sa lente convalescence, et sa tentative de retour au premier plan. Il avoue que lorsqu’on tombe aussi bas, ce sont les petits bonheurs du quotidien qui permettent de tenir le coup.

« Même le simple fait de profiter de la lumière du soleil » conclut-il. « Parce que j’ai passé un mois et demi à l’hôpital, sans soleil ni rien du tout. Et puis, bien sûr, on m’avait enlevé le basket, donc maintenant je chéris chaque moment. Je me souviens du moment où j’étais dans la chambre d’hôpital et je me souviens de l’endroit où j’étais dans la ligue. J’ai essayé de jouer il y a deux ans, et maintenant j’essaie de revenir dans la ligue. »