Malcolm Brogdon ne veut surtout pas quitter les Blazers

Après Jrue Holiday, Malcolm Brogdon va-t-il être transféré à nouveau par les Blazers ? C’est ce qui se murmurait ce week-end après le transfert conclu entre Boston et Portland, mais le meilleur sixième homme de l’année prévient que c’est faux !

« J’ai eu des discussions avec le front office des Blazers et avec Chauncey », raconte-t-il. « Ils veulent que je sois ici, et je veux être ici. Il y a beaucoup d’informations erronées qui circulent sur le fait qu’ils doivent m’échanger ou que je veux partir. Pour l’instant, j’essaie de tirer le meilleur parti de cette opportunité. Il s’agit d’assumer un rôle de leader auprès de ces jeunes gars et je l’accepte. Je suis heureux d’être ici. Dieu m’a placé ici pour une raison, alors je profite de ce moment ».

Une complicité avec Chauncey Billups

Sur le papier, Malcolm Brogdon devrait rester 6e homme et être le back-up de Scoot Henderson et d’Anfernee Simons. Chauncey Billups compte sur lui pour les encadrer mais aussi les canaliser.

« Un gars comme Malcolm apporte tellement de stabilité et d’assurance et c’est juste un adulte », a déclaré Chauncey Billups. « Il joue depuis longtemps, et il a joué dans des matches importants. Il apporte un certain calme. C’est ce que je pense parce que je le connais. »

« Rookie Of The Year » en 2017 puis Meilleur sixième homme de l’année en 2023, Malcolm Brogdon est une très belle prise pour les Blazers, et sa complicité avec Chauncey Billups est un plus au moment d’attaquer l’après Damian Lillard. Les deux se sont liés d’amitié lors de voyages humanitaires en Afrique.

« Je crois beaucoup en Chauncey et en ce qu’il fait ici. Je suis dans un bon état d’esprit. C’est une opportunité particulière pour moi de pouvoir jouer pour une légende, un Hall of Famer, un gars de sa stature, et de faire partie de quelque chose qu’il est en train de construire à partir de rien. C’est une expérience formidable à vivre ».

Un leader dans l’âme

À bientôt 31 ans, Malcolm Brogdon est donc plus que prêt à jouer les mentors et être le relais du coach sur le terrain. C’est une nouvelle étape dans son parcours : transmettre.

« Tout ça m’a vraiment préparé. Cela m’a préparé à une situation comme celle-ci, avec toute l’expérience que j’ai acquise au cours de mes sept ou huit années de carrière » poursuit l’ancien Celtic. « J’ai joué pour des équipes candidates au titre, je suis arrivé dans une équipe avec de jeunes stars, et il y a plusieurs jeunes stars dans cette équipe, et un entraîneur qui fait vraiment comme il faut, et que les gars admirent et respectent vraiment. C’est une situation idéale pour moi comme vétéran, pour jouer un rôle de leader. »

Pour lui, le plus important, c’est de rester lui-même et de ne pas « tricher ».

« Les jeunes et les joueurs de la NBA en général ne se laissent pas intimider. Ils voient très bien lorsqu’on n’est pas sincère ou soi-même. En étant moi-même, j’ai le sentiment d’être un leader dans l’âme. J’ai beaucoup appris de l’époque où j’étais à Indiana, en côtoyant des jeunes, mais cette équipe est encore plus jeune. Aujourd’hui, j’ai trois ou quatre ans de plus, alors je pense que je suis mieux adapté à ce rôle à ce stade de ma carrière. Je peux encore jouer et j’ai hâte de le faire avec ces gars-là ».