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2006 – 2011 : Dwyane Wade, l’homme des finales NBA

Il l’avait déjà fait en 2006. Il semble bien parti pour nous refaire le même coup en 2011. Les Mavs en font des cauchemars. Flash est-il encore en train de tuer les rêves de titre de Nowizki et sa bande ?

Dwyane Wade est un fabuleux soliste et la double confrontation contre Dallas dans deux finales à cinq ans de distance nous permet d’établir un comparatif intéressant sur l’évolution de son jeu.

Wade entre dans la légende

Assisté d’une pléiade de joueurs vétérans (Shaq, Gary Payton, James Posey, Antoine Walker, Jason Williams) pour sa première finale NBA, le numéro 3 du Heat avait bouleversé le petit monde de la balle orange avec des performances tout à fait jordanesques.

Souvenez-vous. Nous sommes au match 3. Miami perd 2 manches à rien, et compte 13 points de retard en quatrième quart. Comme le dira Payton après le match :

« Plus grand monde ne croyait en nous à ce moment-là. »

Avec 6 minutes encore à jouer, Wade devient Flash et entre dans la légende en scorant 12 de ses 42 points à 14/26, plus 13 rebonds afin de permettre au Heat de revenir dans la partie. Le Glove Payton inscrit le panier de la gagne (sa seule tentative du match) et le reste appartient à l’histoire…

40 pions par match après le match 2 !

Pour sa troisième saison dans la ligue, et alors que ses acolytes de la draft 2003, LeBron et Melo, tirent encore la couverture sur eux, c’est bien Dwyane Wade qui se fait un nom en lettres majeures.

En tournant à 39,3 points sur les 4 derniers matchs de la finale (contre 25,5 aux manches 1 et 2), et avec une performance dantesque (43 points dont 21/25 sur la ligne des lancers), il rejoint les Shaq, Jordan, Barry, Baylor, West et consorts qui ont marqué l’histoire des Finales avec des performances au-dessus des 40 points (62 pour Baylor – record ultime).

Dans la configuration Riley, Wade évoluait fréquemment avec Payton et Williams sur le terrain dans le crunch ; c’est-à-dire en fait, comme un poste 3. Résolument scoreur, Wade admettait à l’époque « se sentir complètement inarrêtable », ou en anglais dans le texte : « in a groove. »

Moins scoreur mais toujours go-to-guy

Prenant résolument le contrôle d’une attaque relativement faible (Wade marquait plus du tiers des points de son équipe : 35 points des 98 totaux), Flash obtenait tous les tickets shoots avec une réussite tout à fait incroyable : 50% sur les 4 derniers matchs avec un 48/95 (soit 25 shoots tentés de moyenne).

Dans la situation actuelle, Wade n’est plus dans le rôle de l’underdog mais est bien au contraire au centre de toutes les attentions, puisque membre central  (et fondateur) du Big Three du Heat. De son propre aveu, Wade chérit ce premier titre de 2006 car personne n’attendait Miami à pareille fête ; et encore moins, Wade, le troisième larron de la draft ’03.

Wade le leader vétéran

Cette année, avec LeBron et Bosh, Dwyane Wade n’a pas le droit à l’erreur et il le sait.

« J’ai déjà vécu ça » annonce-t-il confiant.

Mais surtout, s’il y a un aspect du jeu de Wade qui doit être souligné, c’est son leadership. Fort de son vécu de 2006, Wade veut inspirer ses coéquipiers par son comportement :

« Je me suis simplement dit que je devais montrer la voie par l’exemple. Et pour moi, ça a commencé à l’entraînement [dimanche]. J’étais agressif vers le cercle pendant l’entraînement. Mes coéquipiers l’ont remarqué. Ils comprenaient que je voulais gagner ce match [3]. Et je suis arrivé avec la même mentalité pour le match. »

Ses points dans la peinture : un capital confiance

Avec LeBron qui peut scorer quasiment a volo à l’extérieur, et Chris Bosh sur lequel on peut compter pour mettre les gros shoots dans le money time, Dwyane Wade s’occupe des restes. Il marque certes moins qu’en 2006 ; mais son rôle de guide est tout aussi crucial.

Preuve qu’il ne force rien, à l’heure de ces lignes, Flash pointe à 29 points, 9 rebonds et 5 passes de moyenne avec une réussite incroyable de 57% (et il n’a perdu que 4 ballons). Il marque la majorité de ses points dans le petit périmètre (à savoir entre 1m et 2m du cercle), ce qui lui permet d’être ultra-efficace (20/27 en cumulé sur la série).

Plus important encore, il se crée son propre shoot. Ainsi,  10 de ses 12 tentatives lors du dernier match ont été réussies sans l’aide d’une passe décisive.

Moralité : Spoelstra compte avec Wade un scoreur sûr qui, parce qu’il parvient à marquer de près, engrange la confiance suffisante pour artiller de loin dans les moments clutchs.

Confirmation sans doute ce soir, à 3h00, pour le Game 4.

Crédit photo : Keith Allison

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