Dans ce formidable pays de basket qu’est la Serbie, une simple rencontre amicale entre le Partizan Belgrade et Fuenlabrada donnait l’impression de se jouer dans un volcan, tant l’atmosphère était bouillante dans cette « arène » littéralement à ciel ouvert.
De quoi impressionner –et c’est peu dire– les joueurs, jusqu’alors habitués aux ambiances NBA plus calmes.
« C’était une atmosphère incroyable et je comprends mieux pourquoi les fans du Partizan sont les meilleurs du championnat, ou même du monde », a confié PJ Dozier, débarqué de Sacramento. « Je me sens vraiment chanceux d’avoir l’opportunité de jouer devant eux et j’en ai bien profité. […] Je me suis surpris à regarder les fans plutôt qu’à prêter attention au match, c’était une expérience formidable. »
« C’était incroyable, je n’avais jamais vécu quelque chose de la sorte et j’ai vraiment hâte de voir à quoi ça ressemblera dans la salle », a ajouté de son côté Frank Kaminsky, aperçu à Houston la saison dernière.
Feux d’artifice, fumigènes, banderoles, chants… Les 7 000 spectateurs présents dans l’enceinte serbe ont sorti le grand jeu pour en mettre plein la vue à leurs nouveaux joueurs, impressionnés par le cadre dans lequel ils évoluaient. À savoir un terrain en extérieur et non en intérieur comme habituellement.
« En grandissant, nous avons toujours joué en extérieur et c’est bien de revenir aux sources, de retrouver un petit air d’enfance. Jouer en extérieur tout en étant professionnel, c’était excitant », a par exemple apprécié PJ Dozier.
Engagé en Euroligue, le Partizan Belgrade de Zeljko Obradovic pourra compter, outre Frank Kaminsky et PJ Dozier, sur Kevin Punter, Aleksa Avramovic, James Nunnally, Mateusz Ponitka, Tristan Vukcevic ou encore Alen Smailagic pour détrôner son rival de l’Étoile rouge de Belgrade, champion de Serbie sans discontinuer depuis 2015.
Crédit photo : telegraf.rs