37, 34, 19, 19, 23, 26, 29 et 29. Plus à la peine au cours du second tour, Luka Doncic a fait preuve d’une belle régularité en matière de scoring dans cette Coupe du monde. De quoi lui permettre de repartir avec le titre de meilleur marqueur de la compétition, avec 27 points de moyenne (43% aux tirs dont 32% de loin).
Mais également d’atteindre la barre symbolique des 200 points inscrits, 216 exactement. Selon la FIBA, seuls onze autres joueurs ont dépassé ce total lors d’une Coupe du monde, et Oscar Schmidt et Dirk Nowitzki ont réalisé cette prouesse statistique à deux reprises.
« On sait quel type de joueur on a. C’est notre enfant prodige. Il mérite de faire partie de ces grands noms. Il a montré à chaque match, à chaque entraînement, quel genre de garçon il était. Et il va accomplir encore plus de choses dans sa carrière. Je n’arrive toujours pas à croire que Luka n’a que 24 ans. Parfois, je le regarde et je me dis qu’il a le même âge que moi. Et puis je vois que je suis vieux et qu’il est jeune », livre Zoran Dragic, à la sortie de la victoire de leur victoire face à l’Italie.
Match de classement au cours duquel le Slovène a encore énormément produit avec ses 29 points (8/15 aux tirs dont 5/10 de loin), 10 rebonds, 8 passes mais… 9 ballons perdus.
Luka Doncic voulait jouer jusqu’au bout
« Il y a de grands noms là-dedans. Avoir Luka à cet âge dans ce club d’élite, c’est un grand honneur pour lui et pour nous, le pays slovène, d’avoir un tel joueur. Il a montré sa grandeur, non seulement comme joueur, mais aussi comme personne. Et n’oubliez pas le fait qu’on a joué deux matches qui ne signifiaient pas grand-chose. Mais pour lui, cela signifiait beaucoup. C’est donc une preuve de grandeur et d’amour pour son pays et pour le basket », salue son coach, Aleksander Sekulic.
Qui ajoute : « Quand on parle de superstars comme Luka, elles peuvent dire qu’elles ne veulent pas jouer ce genre de matches, qu’elles sont fatiguées ou qu’elles ont des petits pépins physiques. Mais lui, il voulait jouer, il voulait jouer dur. Il menait l’équipe et c’est important pour nous collectivement de montrer aux jeunes, qui deviendront des joueurs de l’équipe nationale, comment jouer, respecter le maillot et le nom sur le devant du maillot. »