Pour Steve Kerr, l’Allemagne est « probablement la meilleure équipe du tournoi »

Après leur victoire (facile) face à l’Italie, les Etats-Unis défieront donc l’Allemagne de Dennis Schröder en demi-finale de la Coupe du monde 2023. La « Mannschaft » s’est fait peur face à la Lettonie, son meneur passant complètement à côté de la rencontre, mais l’équipe de Gordon Herbert a tenu grâce à son collectif.

« Jouer à un haut niveau, jouer avec beaucoup de force et d’agressivité, comme l’autre soir, c’est ce qu’il faudra pour battre l’Allemagne » détaille Steve Kerr sur la recette à suivre demain, à 14h40. « Ils sont vraiment bons, et c’est probablement la meilleure équipe du tournoi. Je ne pense pas qu’ils aient perdu quoi que ce soit jusqu’à présent (l’Allemagne est en effet la dernière équipe invaincue de la compétition). Ils sont connectés, très bien entraînés, ils ont de la continuité et c’est une équipe très forte et physique ».

Le retour aux affaires de Franz Wagner complique d’ailleurs encore davantage les choses pour Team USA…

Le talent d’Anthony Edwards pour faire la différence ?

« Nous avons beaucoup de vidéos des deux dernières années, donc nous savons à quel point il est bon, à quel point il est polyvalent et il a très, très bien joué la nuit dernière contre la Lettonie », confirme Steve Kerr, interrogé sur l’ailier d’Orlando. « Nous connaissons son jeu, nos gars le connaissent et nous savons que nous devons être préparés et prêts pour lui et pour toute leur équipe parce qu’il est vraiment, vraiment bon ».

En bon disciple de Gregg Popovich, Steve Kerr a profité du break entre les quarts et les demis pour faire visiter à ses joueurs le Cimetière américain de Manille, où reposent plus de 16 000 soldats américains ayant perdu la vie dans la guerre du Pacifique, lors de la Seconde Guerre mondiale.

Quant au match en lui-même, le technicien des Warriors compte particulièrement sur le talent d’Anthony Edwards pour faire la différence et emmener les Etats-Unis jusqu’en finale.

« Vous savez qu’il est l’un des joueurs les plus talentueux de la planète mais il est encore très jeune. C’est donc un grand défi pour lui et je lui ai parlé de ce défi qui est de savoir quand attaquer, quand faire la passe car nous aurons besoin des deux. La dernière fois que nous avons joué contre l’Allemagne (en préparation), nous avons complètement pris le contrôle du match, mais comme vous l’avez vu l’autre soir, lorsque nous poussons le ballon, que ce soit lui ou n’importe qui d’autre, nous sommes vraiment, vraiment bons ».