Très attaché à ce maillot bleu qu’il a porté à 181 reprises, Tony Parker a forcément été touché par la déroute de la France lors de la Coupe du monde 2023. Une compétition que les hommes de Vincent Collet ont terminé à la… 18e place, sans même voir le second tour.
Au micro de RMC, le légendaire meneur français n’a donc pas été tendre au moment d’exprimer toute sa déception par rapport à l’échec tricolore en Asie.
« Là, on a vraiment vécu un fiasco », a lancé le néo-Hall of Famer. « J’en ai parlé longtemps avec Nicolas Batum, pendant une heure au téléphone, et c’est vrai que c’est très, très décevant. Ce n’est pas normal qu’une équipe comme ça perde au premier tour. On n’a jamais vu l’Espagne ou les États-Unis perdre comme ça au premier tour… »
Puis Tony Parker de continuer, en regrettant notamment la défaite surprise conte la Lettonie : « On avait enchaîné des belles performances récemment, on a eu trois belles médailles, et c’est vraiment dommage de perdre comme ça au premier tour… La Lettonie a fait un super match, elle a mis des tirs de fou, mais ce n’est quand même pas normal que l’on perde comme ça au premier tour. C’est vrai que c’était un peu la honte… »
Prendre les décisions en pensant au collectif
Le « fiasco » de la bande de Rudy Gobert et Evan Fournier, assurément l’un des plus retentissants de l’histoire du basket tricolore (si ce n’est pas LE plus retentissant…), doit maintenant permettre de tirer des leçons à un an des très attendus Jeux olympiques de Paris.
Mais Tony Parker, qui « trouve stupide » les rumeurs entourant l’avenir de Vincent Collet et qui recommande à la Fédération de « ne surtout pas paniquer », prévient que les futures décisions des dirigeants français devront être prises en pensant à l’équilibre collectif.
« Ils vont avoir de gros choix à faire », considère ainsi le champion d’Europe 2013. « Si tu ramènes de gros joueurs comme Joel Embiid ou Victor [Wembanyama], il faut que ce soit complémentaire du reste, car cela pourrait signifier le départ de certains cadres, ce qui peut faire les gros titres. Il faut améliorer l’équipe, il faut du changement, mais ça ne va pas être facile… »
À voir si Boris Diaw, l’un des proches de Tony Parker, accessoirement manager des Bleus, écoutera bien les conseils de « TP » au moment de dresser le bilan de l’été français…