Il y a eu un dernier rude combat de 40 minutes face à l’Argentine, en Argentine. Et puis il y a eu la victoire, la délivrance, les sourires, les embrassades, accolades et célébrations autour du panneau « boarding pass » indiquant que les Bahamas avaient le droit de poursuivre l’aventure l’été prochain dans le but de voir les Jeux olympiques de Paris 2024. Pièce centrale de cette belle réussite, Deandre Ayton a été de tous ces moments avec un grand sourire aux lèvres et le drapeau des Bahamas sur les épaules.
Le pivot des Suns avait besoin de vivre à 100% ces moments de joie après des expériences difficiles à Phoenix, où il a parfois eu l’impression d’être le bouc émissaire. Avec les Bahamas, il a retrouvé du plaisir, et c’est la meilleure nouvelle que les Suns pouvaient espérer de cette aventure argentine.
« Je ne sais même pas comment ressentir ce sentiment incroyable », a lâché un Deandre Ayton en pleine euphorie après la rencontre. « Franchement, c’est l’histoire d’un enfant qui a grandi et qui a accompli un rêve. On ne peut pas se rendre compte que c’est un rêve tant qu’on n’est pas dedans ».
Une nouvelle dynamique
Deandre Ayton a pris plaisir sur le terrain parce qu’il s’est épanoui dans le cadre fixé par le sélectionneur et assistant des Warriors Chris DeMarco. En restant dans son rôle aux côtés du playmaker Eric Gordon et du sniper Buddy Hield, il a ainsi rendu des moyennes de 15.5 points et 13.7 rebonds sur quatre matchs avec une finale qu’il aura marqué de son empreinte en prenant 21 rebonds, pour accompagner ses 10 points.
« Le « big man » a été unique. Il savait ce qui était en jeu et s’est sacrifié pour le bien de son pays », a reconnu Buddy Hield alors qu’Eric Gordon y est lui aussi allé de son hommage, en pensant à la suite avec les Suns. « C’est énorme. Sans lui, on n’avait aucune chance. Tout le monde doit juste avoir la bonne attitude, le bon comportement durant cette saison à venir, et notre potentiel sera sans limites ».
Deandre Ayton n’a pas été en reste et a lui aussi félicité ses coéquipiers pour ce qui restera peut-être comme une étape marquante de sa carrière, alors que son retour à Phoenix devrait se faire dans une tout autre atmosphère depuis le départ de Monty Williams et la constitution du « Big Three » avec Bradley Beal, Devin Booker et Kevin Durant.
De quoi rester sur cette dynamique, pourquoi pas en attendant un exploit historique lors du TQO l’été prochain avec même groupe ?
« Ce sont les meilleurs coéquipiers que j’ai jamais côtoyés, sur le terrain et en dehors. Il faut bien prendre conscience de ce que ça fait de se battre pour son pays et de voir tout le monde sur la même longueur d’onde. C’était un sentiment incroyable », a ainsi conclu Deandre Ayton.
Deandre Ayton | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2018-19 | PHX | 71 | 31 | 58.5 | 0.0 | 74.6 | 3.1 | 7.1 | 10.3 | 1.8 | 2.9 | 0.9 | 1.8 | 0.9 | 16.3 |
2019-20 | PHX | 38 | 33 | 54.6 | 23.1 | 75.3 | 3.9 | 7.6 | 11.5 | 1.9 | 3.1 | 0.7 | 2.1 | 1.5 | 18.2 |
2020-21 | PHX | 69 | 31 | 62.6 | 20.0 | 76.9 | 3.3 | 7.2 | 10.5 | 1.4 | 2.8 | 0.6 | 1.5 | 1.2 | 14.5 |
2021-22 | PHX | 58 | 30 | 63.4 | 36.8 | 74.6 | 2.6 | 7.7 | 10.2 | 1.5 | 2.5 | 0.7 | 1.6 | 0.7 | 17.2 |
2022-23 | PHX | 67 | 30 | 58.9 | 29.2 | 76.0 | 2.6 | 7.4 | 10.0 | 1.7 | 2.8 | 0.6 | 1.8 | 0.8 | 18.0 |
2023-24 | POR | 55 | 32 | 57.0 | 10.0 | 82.3 | 3.2 | 7.9 | 11.1 | 1.6 | 2.0 | 1.0 | 1.8 | 0.8 | 16.7 |
Total | 358 | 31 | 59.2 | 24.4 | 76.1 | 3.1 | 7.5 | 10.5 | 1.6 | 2.7 | 0.7 | 1.7 | 1.0 | 16.7 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.