Pour l’Australie, seule la victoire compte à la Coupe du monde

Quatrième à Rio aux Jeux Olympiques de 2016 puis à la Coupe du Monde 2019, et enfin médaillée de bronze lors de derniers JO de Tokyo, l’Australie aborde la Coupe du monde avec de grandes ambitions. Même si Jock Landale a dû déclarer forfait en fin de préparation et que leur secteur intérieur est très léger, les Boomers disposent encore d’un sacré roster, entre Patty Mills, Dyson Daniels, Dante Exum, Josh Giddey, Josh Green, Matisse Thybulle ou encore Joe Ingles, et ils présentent un collectif toujours bien huilé. En guise d’ultime test grandeur nature, ils ont ainsi battu la France ce matin (78-74).

Pas d’excès de confiance

Avant la rencontre, le sélectionneur Brian Goorjian avait confirmé que l’Australie se rendait à la Coupe du Monde pour aller au bout. Tout autre résultat que la victoire finale serait ainsi considéré comme un échec.

« C’est facile de se contenter de belles paroles, mais nous nous sommes mis en position, au cours des dix dernières années, de pouvoir frapper à cette porte. Et nous ne voulons pas faire un pas en arrière maintenant, alors que tout le pays veut cette médaille d’or », a-t-il notamment déclaré.

Si la bataille est assez ouverte, l’Australie n’abordera pas la compétition avec un excès de confiance pour autant.

Alors qu’il faudra affronter le Japon à domicile, la Finlande et l’Allemagne dans le Groupe E, Brian Goorjian ne voit pas spécialement son équipe dominer les débats.

« D’habitude, dans votre poule, il y a toujours une équipe qu’on sent comme dominante, mais dans notre poule, ce n’est pas le cas », a-t-il souligné. « Jouer le Japon au Japon, avec l’entraîneur qu’ils ont, pour lequel j’ai énormément de respect (Tom Hovasse)… c’est effrayant. De plus, la Finlande et l’Allemagne font partie de l’élite. Notre poule est donc très difficile ».

Pour boucler sa préparation, l’Australie disputera un dernier match amical ce mardi, face à la Géorgie.