Si Shai Gilgeous-Alexander et Jamal Murray vont incarner les fers de lance de l’attaque du Canada à la Coupe du monde, Dillon Brooks et Lu Dort tiendront eux le même rôle dans l’autre moitié de terrain, en défense.
« Les bons défenseurs, entre nous, on garde nos secrets. Mais je sais comment [Dillon] fonctionne, et il sait comment je fonctionne. J’ai hâte de défendre avec lui, et les joueurs qui vont essayer d’attaquer contre nous vont en baver. », déclare ainsi l’arrière-ailier du Thunder.
Face à la puissance de frappe offensive de la France en phase de groupe, puis potentiellement de l’Espagne, de la Slovénie ou des Etats-Unis si la sélection canadienne venait à croiser ces nations en phase finale, l’apport défensif des deux ailiers sera assurément très précieux pour que le Canada exploite pleinement son grand potentiel collectif.
La ténacité comme point commun
« J’ai observé toute sa progression, jusqu’à devenir cette force défensive. Les joueurs ne sont pas emballés à l’idée de se le coltiner tout un match, tellement il est physique. Et le plus dingue, c’est que pour un joueur de sa taille [1m93], il se déplace vite latéralement, donc il peut rester sur le dos des attaquants toute la soirée, les forcer à prendre des tirs contestés. J’admire cette ténacité chez lui. », apprécie à propos de Lu Dort le nouveau joueur de Houston, qui expliquait d’ailleurs récemment son intention de transposer son côté « vilain garçon » en FIBA. « Il s’agit de gêner l’adversaire avant même que la possession démarre, avant même que l’action ne soit appelée par le meneur. Leur rentrer dans le lard, changer leurs trajectoires et leurs angles. Et puis, à l’intérieur, percuter les grands au rebond. Mais j’espère qu’on ne me sifflera pas trop de fautes. »
Et c’est Jordi Fernandez qui s’en frotte les mains… « Croyez-moi, il n’y a que des durs dans cette équipe. Et je suis certain qu’ils ont bien l’intention de le montrer à tout le monde. », conclut le coach du Canada.