Pour son sixième choix de Draft, le Magic a jeté son dévolu sur Anthony Black, le meneur d’Arkansas. Ce dernier a depuis compilé 11 points, 8.7 rebonds et 4 passes de moyenne en trois matches de Summer League.
Au lycée comme en NCAA, Black (2m01) s’est surtout illustré avec ses qualités de passeur, de créateur, qui pourraient faire des merveilles dans le jeu rythmé et rapide de la NBA, comme certains des joueurs qu’il a observés ces derniers temps.
« J’ai regardé un peu tout le monde dans la ligue », explique-t-il à Hoopshype. « Au lycée, j’observais Josh Giddey, quand il était rookie. Il y a aussi Tyrese Haliburton, Cade Cunningham, des jeunes extérieurs de grande taille. LaMelo Ball fait également partie des joueurs que je tente de regarder de près pour certains éléments du jeu. »
Au point de vouloir copier ces joueurs ?
« Pas vraiment », répond Anthony Black. « Quand je regarde lrs vidéos, je les regarde comme un fan et pas pour m’aider à faire progresser mon jeu. Je pense que la passe, c’est beaucoup de sensation et d’anticipation, on ne peut pas vraiment s’améliorer en regardant quelqu’un d’autre le faire. On l’a ou on ne l’a pas. Il suffit simplement de faire les bonnes lectures de jeu, les bonnes passes pour devenir meilleur dans ce domaine. »
S’il y a un secteur dans lequel l’ancien d’Arkansas va devoir monter d’un cran en arrivant en NBA, c’est bien physiquement. Il le confirme lui-même. En revanche, si son tir extérieur semble suspect, il n’a pas l’intention d’opérer des changements radicaux pour le changer.
« Je dois avoir plus de puissance, oui. Mon premier match en ligue d’été, j’ai été bousculé physiquement. Je vais avoir probablement besoin de quelques années pour arriver là où je le souhaite », annonce-t-il. « Pour mon tir, je n’ai rien modifié par rapport à mon passage à Arkansas. Sauf que depuis un mois, j’essaie de lâcher le ballon plus haut. Cela diminue la pression sur mon bras et c’est davantage une action de mon poignet. »