Ce n’est que de la Summer League et c’est donc à relativiser, mais les premières minutes de Sidy Cissoko avec un maillot des Spurs sur les épaules ont été convaincantes cette nuit, à Sacramento.
Dans la large victoire face aux Hornets malgré l’absence de Victor Wembanyama, l’arrière français, 44e choix de la Draft, a effectivement livré une bonne partie, pas impressionnante sur le plan statistique (3 points et 4 rebonds) mais en revanche réussie dans l’impact apporté.
Un impact important en défense surtout, son gros point fort à l’heure actuelle. Jeté d’entrée dans le grand bain puisqu’il était chargé de défendre sur Brandon Miller, le jeune joueur français ne s’est pas défilé et a même fait déjouer le deuxième choix de la Draft durant trois quart-temps. La nouvel ailier des Hornets n’a ainsi réussi à se libérer que dans le dernier acte (12 de ses 18 points), quand l’issue de la rencontre était déjà largement connue.
« Je me fiche assez de savoir si c’est un joueur choisi au second tour ou si c’est le meilleur joueur du monde en face de moi » livrait ainsi avec conviction l’ancien joueur de l’Ignite Team, qui a réussi à gêner Brandon Miller avec ses qualités physiques surtout, et notamment son haut du corps. « [Miller] est un super joueur, qui méritait d’être choisi deuxième. Mais moi j’ai pour objectif de défendre du mieux que je peux, peu importe qui est en face. »
Une mentalité de mort de faim qui fait déjà beaucoup à Matt Nielsen, le coach des Spurs cet été.
« Sa mentalité, c’est de défendre avec fierté », concluait ainsi le technicien, assistant dans le staff de Gregg Popovich chez les « vrais » Spurs. « Il a relevé un premier challenge, et s’en est bien sorti. C’est un début encourageant. »