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Les options limitées des Bucks et du Heat pour Bradley Beal

NBA – Avec les différentes options et les contrats, les Bucks et le Heat avaient peu de marge de manœuvre pour récupérer Bradley Beal. Qui a donc quitté Washington contre une bouchée de pain.

Jrue Holiday aurait-il pu être échangé contre Bradley Beal ?C’est donc à Phoenix que Bradley Beal va continuer sa carrière. Comme l’a expliqué son agent, Mark Bartelstein, le processus n’a pas été simple car les obstacles étaient nombreux.

Les Wizards étaient néanmoins déterminés à tourner la page, surtout quand on voit ce qu’ils ont récupéré : un Chris Paul qui devrait aller ailleurs, un Landry Shamet dont la valeur était au plus bas, des seconds tours de Draft et quelques « swaps » (échanges de choix de Draft) dont la valeur reste encore à définir…

Les Wizards et le sens du timing

Washington n’avait-il rien de mieux sur la table ? Du côté des fans de la franchise de la capitale, dont le mot de ralliement est le hashtag blasé #SoWizards, c’est le symbole d’une franchise qui fait tout à l’envers.

Pourquoi donc avoir offert le jackpot (251 millions de dollars sur cinq ans) à Bradley Beal l’été dernier pour l’échanger un an plus tard ? Pourquoi n’avoir pas lancé la reconstruction l’an passé, avec Victor Wembanyama en point de mire, pour vivre une nouvelle campagne de médiocrité et ainsi finir avec le 8e choix de la cuvée ?

Car échanger Bradley Beal juste avant la mise en place du nouvel accord collectif n’était pas simple.

Clairement, les Wizards ont choisi l’option qui leur permet « d’assainir » au maximum leurs finances. L’offre du Heat, qui comprenait visiblement Kyle Lowry, Duncan Robinson et plusieurs premiers tours de Draft, était sans doute plus intéressante mais le duo Lowry – Robinson avait encore 77 millions de dollars garantis sur leurs contrats, tandis que le duo Paul – Shamet n’en a que 44 millions, comme le rappelle le Miami Herald.

Quant à Tyler Herro, il ne pouvait pas faire partie de l’offre de Miami car son salaire « échangeable » ne compte actuellement que pour 5.7 millions de dollars, sa prolongation ne démarrant que la saison prochaine.

L’ultime « Big Three » tenté par les Suns ?

Avec la nécessité d’équilibrer les salaires, les options de Miami étaient donc assez limitées, et obligeaient les Wizards à récupérer davantage de contrats garantis que l’offre des Suns. Les Kings n’avaient eux visiblement pas ce qui intéressait Washington, alors que c’est encore plus flou en ce qui concerne les Bucks.

Khris Middleton disposant d’une « player option » pour la prochaine saison, il aurait fallu qu’il l’active pour que les Bucks l’incluent dans leur offre. Brook Lopez est lui free agent et Giannis Antetokounmpo logiquement intouchable. Du coup, la seule véritable option pour Milwaukee était de proposer Jrue Holiday et un contrat supplémentaire (Pat Connaughton, Bobby Portis ou Grayson Allen) pour mettre la main sur Bradley Beal.

Le meneur ne fait pas partie des intouchables dans le Wisconsin, et il n’était pas impliqué dans la recherche du nouveau coach de l’équipe, alors que le « Greek Freak » était dans le passé intéressé à l’idée de voir Bradley Beal le rejoindre. Mais est-ce que la franchise du Wisconsin était vraiment prête à lâcher son meneur titulaire ?

Quant aux Suns, ils ont choisi de faire un « all-in » avant l’entrée en vigueur du nouvel accord collectif, quitte à prendre le risque d’exploser le deuxième plafond de la « luxury tax » pour les trois prochaines saisons, alors que la NBA a pourtant tout fait pour limiter les options des équipes qui le font.

Mais Mat Ishbia, qui affiche l’impatience classique et risquée du nouveau propriétaire qui veut gagner rapidement, est prêt à tenter un ultime « Big Three ». Avant que ce genre d’associations ne devienne impossible ?

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