Face aux Celtics, Duncan Robinson retrouve du rythme et de l’adresse

Duncan Robinson n’avait jamais terminé meilleur marqueur de son équipe cette saison. Cette nuit, au cœur d’une soirée très compliquée pour le Heat à Boston, le shooteur a fini avec le plus de points (18 à 7/10 aux tirs) et de passes décisives (9) de sa formation.

Une performance à relativiser partiellement, puisqu’il a profité du « garbage time », mais tout de même bienvenue pour Erik Spoelstra, dont les lignes arrières sont décimées durant cette campagne de playoffs.

« On doit savoir qu’une seule personne ne va pas remplacer ce que Gabe (Vincent), Tyler (Herro) et Vic (Victor Oladipo) apportent. Il s’agit donc d’une sorte de comité », formule Duncan Robinson après la rencontre.

Il fait notamment référence à la bonne sortie d’Haywood Highsmith, auteur de 15 points (6/9 aux tirs) après avoir été très peu utilisé ces dernières semaines. « Pour quelqu’un qui n’avait pas encore joué, élever son niveau de jeu ainsi est un signe très encourageant. Il a mérité cette opportunité, il fait beaucoup en coulisses et se prépare pour les moments comme ceux-là », salue son coéquipier, qui peut reprendre le même discours pour sa propre situation.

Blessé, écarté de la rotation… Il a connu son exercice le plus délicat depuis ses débuts dans la Grande Ligue.

« Cette année a été marquée par des hauts et des bas, j’ai dû faire face à des blessures pour la première fois de ma carrière. J’essaie donc de faire ce que je peux en coulisses pour préparer ce genre d’opportunités, afin d’en tirer le meilleur parti », formule ainsi le joueur de 29 ans.

Une adresse qui remonte

Les absences successives lui ont offert cette occasion en or de redevenir un élément important dans la rotation d’Erik Spoelstra. « Il veut qu’on soit agressifs, des acteurs et non pas des ré-acteurs sur une scène comme celle-ci. Il veut qu’on aille de l’avant et qu’on en profite », détaille Duncan Robinson.

Après deux matchs à 14 puis 20 points, lors des Game 2 et 3 face aux Bucks, il a quasiment disparu de la circulation jusqu’à sa sortie à 17 points face aux Knicks, lors de la cinquième manche. Face aux Celtics, il a enchaîné 15, puis 22 points lors des Game 2 et 3, avant de se contenter de… 2 points lors de la rencontre suivante.

Irrégulier, à l’image de son temps de jeu, Duncan Robinson peut au moins se féliciter d’avoir fait remonter son adresse (46% dont 43% de loin) à de meilleurs niveaux qu’en saison régulière (37% dont 33% de loin).

« Le reste de la ligue et du monde nous regardent. Il ne reste plus que trois équipes, on essaie simplement de continuer à nous battre et à obtenir notre ticket pour continuer à avancer », affiche le shooteur dont l’équipe va tenter samedi, pour la troisième fois cette semaine, de se qualifier en Finals.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.