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Georges Niang, l’habitué des playoffs

NBA – Le sniper des Sixers a évoqué son expérience des playoffs et l’intensité permanente qui y règne. Malgré le contexte, il assure que Philadelphie ne ressent pas de pression particulière.

Pour la cinquième année de suite, avec Utah puis à Philadelphie depuis la saison dernière, Georges Niang va goûter aux playoffs avec encore une fois de grandes ambitions.

Avec 35 matchs de postseason au compteur, le shooteur commence à connaître le contexte particulier qui règne en NBA à partir de la mi-avril, où tout est décuplé, notamment l’intensité, physique et mentale.

« C’est Steph Curry qui le dit le mieux. Je l’ai entendu dire que les playoffs, c’est comme deux matchs de saison régulière en un. C’est dire à quel point ça joue dur. Les minutes des joueurs peuvent diminuer ou augmenter. Mais c’est très physique. Il n’y a pas de fautes d’inattention. C’est très intense. On n’aide pas les gens à se relever. C’est une lutte acharnée », a-t-il expliqué dans sa chronique qu’il écrit depuis le début de saison pour « The Inquirer ».

La cerise sur le gâteau

Depuis son arrivée en NBA, Georges Niang a appris que le saison se découpe en cinq parties et que la dernière est en quelque sorte la cerise sur le gâteau, celle pour laquelle tout le monde se bat, avec le titre en ligne de mire. Et comme chaque année, il ne restera qu’un survivant à la fin.

« Lorsque je suis arrivé en NBA, Kevin Pritchard, le président d’Indiana, m’a dit qu’il y avait cinq phases dans la saison. La présaison. Le début de la saison, quand tout le monde apprend à se connaître, la période avant le All-Star Break, lorsque tout le monde est épuisé et attend impatiemment la trêve. Il y a ensuite la fin de saison, et puis les playoffs. Les playoffs, c’est le moment où les jeunes sont exposés et où les adultes s’épanouissent vraiment. J’ai toujours pris ça à cœur et j’ai réalisé que le basket des playoffs est tellement intense, avec l’attention portée aux détails. Vous allez savoir tout ce que l’adversaire met en place, et eux vont savoir tout ce que vous faites. La question est de savoir qui va se battre pour sortir vainqueur. C’est comme si on entrait dans une pièce et qu’on se disait : ‘Bon, qui va en sortir vivant ?’ ».

Plus l’âge passe, plus Georges Niang mesure à quel point les opportunités d’aller au bout sont minces et que tout le travail d’une saison est susceptible de basculer d’un match à l’autre. La remise en question est permanente.

« Dans la bulle d’Orlando avec Utah, nous menions 3-1 contre Denver. On se disait qu’on allait les battre. Puis on se rend compte que le match à élimination directe est le plus difficile. Tout ce que nous avions à faire, c’était de gagner un match sur les trois suivants, et ils reviennent et nous perdons trois fois de suite parce que l’inattendu s’est produit. Il faut donc toujours se préparer à tout. Il ne faut jamais lever le pied. Parfois, en saison régulière, on peut s’en sortir. Ce n’est pas du tout le cas en playoffs ».

Brooklyn, une première étape à ne pas négliger

Pour ce premier tour de la campagne 2023, c’est Brooklyn qui va se présenter sur le chemin des Sixers. Une équipe a priori à leur portée, même s’il faudra s’en méfier.

« Nous n’avons joué cette version des Nets qu’une seule fois. C’est une très bonne équipe. Ils font un bon travail de spacing, en faisant circuler le ballon et en tirant beaucoup à 3-points. Et ils sont très bons en transition, donc nous allons devoir prendre soin du ballon, en ne perdant pas trop de ballons bêtement, en allant au bout de nos possessions, mais aussi en plaçant nos gars dans les bonnes positions », a-t-il souligné. « Je pense que personne ne se projette dans l’avenir. Nous voulons battre Brooklyn. C’est notre principal objectif pour l’instant ».

Après Milwaukee, qui a attendu 50 ans entre le premier et le deuxième titre de son histoire, Philadelphie va fêter les 40 ans de son dernier titre de champion NBA. Chaque année depuis l’avènement de Joel Embiid, la pression s’accroît autour des Sixers. Mais les joueurs tâchent de garder la tête froide pour parvenir à leurs fins.

« Je ne pense pas que nous ressentions de pression. D’une part, parce que nous avons confiance en ce que nous faisons et que nous avons prouvé que ça fonctionnait. Il n’y a pas lieu de se dire ‘Oh, c’est trop dur à gérer’, parce que nous sommes tous conscients que si nous faisons notre travail, notre taux de succès sera à la hauteur ».

Georges Niang Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2016-17 IND 23 4 25.0 8.3 100.0 0.1 0.7 0.7 0.2 0.3 0.1 0.2 0.0 0.9
2017-18 UTH 9 4 36.4 0.0 50.0 0.3 0.7 1.0 0.3 0.1 0.2 0.3 0.0 1.0
2018-19 UTH 59 9 47.5 41.0 83.3 0.2 1.3 1.5 0.6 1.0 0.2 0.4 0.1 4.0
2019-20 UTH 66 14 43.8 40.0 83.3 0.2 1.7 1.9 0.7 1.1 0.3 0.5 0.1 5.9
2020-21 UTH 72 16 43.7 42.5 95.7 0.4 2.1 2.4 0.8 1.6 0.3 0.7 0.1 6.9
2021-22 PHL 76 23 43.7 40.3 88.1 0.3 2.3 2.7 1.3 2.5 0.4 0.8 0.2 9.2
2022-23 PHL 78 19 44.2 40.1 86.7 0.2 2.1 2.4 1.0 1.9 0.4 0.7 0.2 8.2
2023-24 CLE 82 22 44.9 37.6 85.0 0.3 3.1 3.4 1.2 2.3 0.4 0.9 0.2 9.4
2024-25 * All Teams 79 22 46.1 40.6 79.3 0.6 2.8 3.4 1.4 2.5 0.4 1.0 0.2 9.9
2024-25 * CLE 51 21 47.7 40.0 79.3 0.7 3.0 3.7 1.3 2.5 0.3 0.9 0.1 8.7
2024-25 * ATL 28 23 44.1 41.3 79.3 0.5 2.5 3.0 1.6 2.6 0.4 1.2 0.2 12.1

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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