Contrairement à Nick Smith Jr, qui avait annoncé son inscription à la Draft dès la fin de la saison d’Arkansas, à la fin du mois de mars après une défaite au troisième tour de la « March Madness » contre le futur champion UConn, il a pris un peu plus de temps pour faire son annonce, mais sa décision est tout aussi logique et attendue.
Après une seule saison universitaire, particulièrement réussie sous la tunique des Razorbacks (12.8 points à 45% aux tirs, 5.1 rebonds, 3.9 passes et 2.1 interceptions), Anthony Black a effectivement fait part à ESPN de son intention de s’inscrire à la Draft 2023, confirmant son plan initial d’être un « one-and-done ».
« C’était mon but, mais ce n’était pas quelque chose que j’imaginais pour autant comme étant une fin en soi » a-t-il ainsi déclaré. « J’étais avant tout concentré sur ma progression, sur l’équipe et les façons de l’aider à gagner des matchs. »
Très vite indispensable dans le dispositif des Razorbacks grâce à son profil de couteau-suisse, pendant que son collègue « freshman » Nick Smith Jr, à cause notamment de pépins physiques, peinait à trouver son rythme de croisière, le meneur natif du Texas s’est imposé au fil des mois comme un futur « lottery pick » en puissance.
Archétype du meneur moderne dans la NBA actuelle, c’est-à-dire un porteur de balle de grande taille (2m01) capable de contribuer de diverses manières, « AB » s’est particulièrement illustré par sa maitrise du « pick-and-roll » et sa défense extérieure sur l’homme. À l’exception peut-être de Cason Wallace de Kentucky, il est d’ailleurs probablement le meilleur défenseur extérieur de cette cuvée 2023 de la Draft.
De quoi lui assurer, a priori, une place dans le Top 10 puisque son profil est grandement apprécié des franchises, notamment celles qui reconstruisent et cherchent un porteur de balle fiable pour commencer. Justement, ESPN le place à la 8e position de sa dernière « Mock Draft ».