Voilà une défaite qui fait très, très mal. À domicile, face à des Blazers déjà en vacances et qui envoyaient leur équipe C pour le match, les Wolves ont ainsi perdu (105-107). Forcément, dans le vestiaire, c’était la soupe à la grimace…
« J’aimerais pouvoir comprendre » répondait un Anthony Edwards dépité, le seul joueur de Minnesota qui semblait motivé (37 points), au point de monopoliser un peu (trop ?) l’attaque de son équipe. « Je ne sais pas. »
« C’est juste un manque de respect pour le jeu » continue-t-il ainsi. « Il faut traiter tous les matchs de la même façon. Et c’est quelque chose qui nous manque. »
Pour Chris Finch, il y a « trop de gars qui ne jouent pas bien actuellement », les Wolves restant sur trois revers. « Les pertes de balle, les possessions supplémentaires, les contre-attaques. Ce sont des choses que nous n’avons pas fait depuis un certain temps et qui nous reviennent au visage ces derniers matchs. Ils ont juste joué plus dur. »
Un constat partagé par Kyle Anderson.
« Ils ont simplement joué plus dur que nous » reprenait ce dernier. « C’est à ça que ça se résume. Surtout à cette époque de l’année, l’équipe qui joue le mieux, indépendamment de son talent ou de son nom, va gagner. »
Le tandem KAT/Gobert interroge toujours
Pour les Wolves, c’est le 19e revers de la saison sur 38 matchs disputés face à des équipes au bilan négatif. Cette incapacité à battre les petites équipes est donc récurrente, et problématique…
« C’est une défaite difficile », conclut Rudy Gobert. « Par rapport au classement et ce pour quoi nous nous battons, c’était un match à domicile face à une équipe qui avait mis de côté ses meilleurs joueurs. C’était une opportunité. »
Une nouvelle opportunité ratée pour des Wolves qui ont toujours bien du mal à faire jouer leurs deux « Twin Towers » ensemble. Avec Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns ensemble sur le terrain, l’équipe n’arrive ainsi jamais à prendre de vitesse ou jouer les contre-attaques.
Et alors que Minnesota est actuellement tombé à la 9e place de l’Ouest, avec la perspective de devoir jouer deux matchs de « play-in » pour atteindre le premier tour, ce n’est plus vraiment l’heure des expérimentations.