Il ne reste que quelques heures à la NBA et au syndicat des joueurs pour trouver un accord sur la prochaine convention collective, et ainsi s’éviter des prochains mois stressants.
Pour rappel, ce 31 mars est la date-butoir fixée, après avoir été plusieurs fois repoussée, par les deux camps afin de trouver un nouvel accord de façon anticipée. Si rien n’est signé avant demain, Adam Silver a déjà prévenu que la ligue ferait valoir son droit de retrait de l’accord collectif actuel, qui court pourtant jusqu’en 2024, au 30 juin.
Tout serait alors mis sur pause, le temps que la NBA, les propriétaires et les joueurs trouvent un compromis.
Evidemment, personne ne veut de cette situation, d’autant que la ligue se porte très bien financièrement et qu’elle a plutôt bien géré le choc de la pandémie.
Le « one-and-done » va rester en place
Si aucun accord n’a encore été signé, c’est que ça bloque encore sur certains sujets, notamment sur les droits de diffusion régionaux. Par contre, ESPN assure que les deux camps sont d’accord sur la règle du « one-and-done ».
Mais alors qu’on pensait ainsi que la NBA mettrait fin à l’obligation d’avoir 19 ans dans l’année de la Draft, une règle imposée en 2005 et qui force les meilleurs prospects américains à attendre un an après leur sortie du lycée avant de rejoindre la NBA, la ligue, ses franchises mais également le syndicat des joueurs n’y sont plus tellement opposés.
Du côté des clubs, on a ainsi visiblement peur que les jeunes et leurs agents cachent davantage de choses lors du processus pré-Draft, notamment au niveau de données médicales. Le fait de « scouter » des joueurs évoluant dans des structures de confiance (NCAA, G-League, Australie…) étant finalement rassurant de ce point de vue. Du côté des vétérans, on craint de perdre des places dans les effectifs avec l’afflux de lycéens. Quant à ces derniers, ils sont moins pressés de rejoindre la NBA depuis que le NIL (contrat de « sponsoring ») est arrivé en NCAA, et que des programmes comme l’Ignite ou l’Overtime Elite peuvent les rémunérer.
Des deux côtés, on ne considère donc plus le « one-and-done » comme un problème. En tout cas pas un de ceux qui méritent de bloquer les dernières négociations sur la prochaine convention collective.