Julius Randle ne s’est pas laissé abattre

Samedi soir, ou plutôt samedi après-midi aux États-Unis, Julius Randle avait signé face aux Clippers sa pire prestation de la saison au niveau de l’adresse : 19 points (et 8 rebonds), mais à seulement 5/24 au shoot, dont 3/10 à 3-points… Dans la foulée de cette nouvelle rencontre ratée, dans laquelle il a paru extrêmement nerveux, il ne pouvait évidemment pas cacher sa frustration, d’autant que son équipe s’est inclinée pour la troisième fois d’affilée.

Heureusement, comme les matchs s’enchaînent très vite en NBA, l’intérieur des Knicks avait la possibilité de se reprendre dès le lendemain. Toujours à Los Angeles, mais cette fois-ci contre les Lakers. Autrement dit la franchise où il a débuta sa carrière et où il a évolué pendant quatre ans (2014-18).

Sans doute plus motivé qu’à l’accoutumée, alors qu’il retrouvait aussi Anthony Davis, son ancien coéquipier aux Pelicans, Julius Randle n’a en tout cas pas manqué de briller face aux « Purple & Gold » : 33 points, 8 rebonds et 5 passes (en 36 minutes), à 11/24 au shoot, dont 3/12 à 3-points, et 8/11 aux lancers.

« Nous avons fait ce qu’il fallait pour gagner et le ton a été mis dès le début, avec Julius », réagissait après coup Tom Thibodeau, le coach de New York, globalement ravi de la performance de ses joueurs. « Cela nous a donné de la confiance, du genre : ‘On est dans le match’. »

Le fer de lance des Knicks

L’entraîneur ne s’est pas trompé au moment de souligner que c’est bien Julius Randle qui a mis les Knicks sur de bons rails. Auteur de 18 points dans le seul premier quart-temps, il a effectivement pris la rencontre par le bon bout, en jouant de manière très agressive pour scorer près du cercle, à mi-distance ou sur la ligne des lancers-francs.

« Après avoir shooté comme je l’ai fait samedi, je souhaitais être un peu plus en mode attaque et agressif vers le panier », livrait l’intéressé, en conférence de presse. « Cela arrive de connaître de tels matchs, mais je sais que je bosse et l’implication que je mets, donc je ne vais pas tout remettre en question juste pour un mauvais match. Je vais simplement revenir au suivant et être meilleur. »

Sans Jalen Brunson, l’apport de Julius Randle (ainsi que celui de RJ Barrett) a été déterminant pour permettre à New York de stopper sa série de trois défaites de rang et décrocher sa 40e victoire de la saison. Une jolie réponse envoyée par l’intérieur, qui restait également sur trois sorties de piètre qualité : 19.3 points de moyenne, à 29% au shoot (dont 23% à 3-points) et 65% aux lancers.

« Il est possible de rater des tirs, tout le monde en rate et peut connaître un jour sans, cela fait partie du jeu, nous sommes tous humains », rappelait Tom Thibodeau, à propos de la mauvaise passe de son All-Star. « En revanche, si vous êtes dans un mauvais jour, vous devez rebondir le lendemain et être dans un bon jour. J’ai trouvé que c’était le cas pour lui et il a été génial. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.