Et de trois pour les Lakers qui, après avoir battu les Pelicans puis les Warriors, enchaînent une troisième victoire de rang face aux Mavericks, pour virer à 4-1 depuis la « trade deadline ».
Outre cette embellie significative sur le plan comptable, c’est surtout la manière qui est à souligner et, cette fois-ci, les coéquipiers d’Anthony Davis (30 points, 15 rebonds, 3 contres) et LeBron James (26 points, 8 rebonds) ont gagné à Dallas en remontant un déficit de… 27 points ! C’est tout simplement le nouveau plus gros « comeback » de la saison en NBA…
Et, face à Luka Doncic (26 points, 9 rebonds, 5 passes), Kyrie Irving (21 points, 11 rebonds, 5 passes) et consorts, Los Angeles a notamment pu compter sur un excellent Jarred Vanderbilt (15 points, 17 rebonds, 4 interceptions), l’homme à l’origine de la folle remontée au score de la franchise californienne…
CE QU’IL FAUT RETENIR
— L’improbable « comeback » de Los Angeles. Décidément, ces « new look » Lakers ont beaucoup, beaucoup de coeur. Encore derrière de 27 points en première mi-temps, ils paraissaient juste incapables de mettre un pied devant l’autre en défense et en attaque, comme contre Portland il y a deux semaines. Mais, cette fois-ci, les choses sont allées en s’arrangeant avec le temps car, sous l’impulsion d’Anthony Davis, LeBron James et surtout Jarred Vanderbilt, les hommes de Darvin Ham ont retrouvé leur allant de chaque côté du parquet. D’où ce succès inespéré, mais on ne peut plus rassurant pour la suite de cette saison.
— Dallas, d’impitoyable à méconnaissable. Si les Lakers ont pu revenir de l’enfer dans le Texas, c’est parce qu’ils ont aussi pu compter sur l’effondrement collectif des Mavericks. Largement devant au tableau d’affichage en première mi-temps, on les imaginait alors se diriger vers un succès tranquille… jusqu’à ce que les choses ne se gâtent pour les hommes de Jason Kidd. Moins adroits au shoot, mais toujours plus fragiles en défense et à l’intérieur, tandis que Luka Doncic gérait mal les prises à deux qu’il recevait, les joueurs texans ont donc coulé, pendant que les Californiens retrouvaient leur basket. Cocktail perdant.
— L’étincelle Jarred Vanderbilt. Parfait complément du duo LeBron James — Anthony Davis dans le « frontcourt » californien et joueur dont la valeur ne cesse de grimper depuis son arrivée à Los Angeles, « Vando » a surtout été l’étincelle dont avaient besoin les Lakers ce soir. À la fois débordante, contagieuse et incessante, son activité des deux côtés du parquet a changé la donne dans le troisième quart-temps ! Présent sur absolument tous les ballons, l’intérieur de 23 ans en a fait bon usage à chaque fois, en plus de se démener pour gêner au maximum (et avec réussite) Luka Doncic en défense. Un facteur X, et même bien plus encore…
TOPS/FLOPS
✅ Anthony Davis. Plus que LeBron James, Jarred Vanderbilt ou même Dennis Schröder, « AD » a été l’homme providentiel des Lakers cet après-midi. Intenable à l’intérieur, face à une raquette texane décidément trop friable défensivement, il a maintenu en vie les siens en première mi-temps, en attirant les fautes et en alignant les paniers près du cercle. Plus en retrait par la suite, pour laisser briller l’omniprésent Vanderbilt, Davis a finalement repris son entreprise de démolition dans le dernier acte, au moment où Los Angeles avait besoin d’un nouveau coup de boost pour écarter Dallas pour de bon.
✅ Les shooteurs de Dallas. Les Mavericks ont terminé cette rencontre sur une note amère, mais ils ont néanmoins excellé lorsqu’il a fallu planter des paniers primés. Avec un solide 20/49 dans l’exercice (soit 41% de réussite), ils ont ainsi malmené la défense des Lakers. En particulier en première mi-temps, avec Luka Doncic, Tim Hardaway Jr, Christian Wood ou Josh Green. Leur adresse, insolente, s’est ensuite quelque peu calmée, même si Reggie Bullock et Justin Holiday se sont joints à la fête en seconde période. Sans toutefois empêcher la défaite de leur équipe…
⛔ Malik Beasley. Plus que quiconque, Beasley a été le symbole de la maladresse à 3-points des Lakers dans cette rencontre : 6/34, soit un peu moins de 18% de réussite… Avec son vilain 2/11 dans l’exercice (pour un 3/14 global), l’arrière n’est jamais entré dans son match et il a accumulé les échecs au fil des minutes. Cette incapacité à faire mouche de loin a logiquement contraint Los Angeles à appuyer dans la peinture, provoquer des fautes et s’en remettre à ses intérieurs. Une formule plutôt payante à l’arrivée…
LA SUITE
Dallas (32-30) : réception d’Indiana, dans la nuit de mardi à mercredi (02h30).
Los Angeles (29-32) : déplacement à Memphis, dans la nuit de mardi à mercredi (01h30).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.