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Convention collective : la date-butoir encore repoussée ?

NBA – La ligue et le syndicat des joueurs continuent de discuter et l’échéance du 8 février ne devrait finalement pas être la dernière.

Si Adam Silver, le patron de la NBA, et Tamika Tremaglio, la présidente du syndicat des joueurs, étaient à Paris cette semaine, leurs équipes ont poursuivi les discussions à New York sur la prochaine convention collective, puisque l’actuelle se termine à l’issue de la saison 2023/2024.

« Nos collègues de New York, à l’heure actuelle, négocient au moment où nous parlons », a confirmé Adam Silver à l’AP. « Ils ont eu des réunions toute la semaine, pour étudier chaque question et essayer de résoudre les problèmes qui nous séparent. »

Même si le patron de la ligue parle de « base solide » dans les discussions, il y a un mois, la NBA et le syndicat des joueurs avaient décidé de repousser la date-butoir au 8 février. Et à trois semaines de l’échéance, on se dirige tout droit vers un nouveau report de cette date-butoir.

« Il y a un fort sentiment de partenariat entre les joueurs et la ligue. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas des désaccords », annonce Adam Silver.

Parmi les sujets chauds entre les deux camps : la question du retour des lycéens en NBA et la possibilité pour la NBA de mettre en place un « hard cap ». C’est-à-dire un « salary cap » strict pour éviter que des franchises comme les Clippers ou les Warriors dépensent sans compter pour jouer le titre, au détriment de franchises beaucoup moins riches, qui n’ont pas les moyens dépasser le « salary cap » et de payer des dizaines, voire des centaines de millions de dollars de « luxury tax ».

LEXIQUE

– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle est annoncée à 125 millions de dollars, mais pourrait être encore plus élevée. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».

– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».

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