Onze joueurs des Warriors ont passé au moins huit minutes sur le parquet mardi soir contre les Lakers. Une façon de faire participer tout le monde à cette fête puisque les champions en titre recevaient leur bague de champion avant la rencontre. Mais aussi de monter la puissance du groupe de Golden State.
Affronter les Californiens, c’est faire face à un gros cinq majeur : Stephen Curry, Klay Thompson, Andrew Wiggins, Draymond Green et Kevon Looney. Puis à une armée de remplaçants de très bon niveau : Jordan Poole, Donte DiVincenzo, JaMychal Green, James Wiseman ou encore Jonathan Kuminga et Moses Moody.
Sans oublier Andre Iguodala, le seul des joueurs cités à ne pas avoir joué face à Los Angeles.
« Avec onze joueurs différents qu’on peut utiliser, on va pouvoir avoir plusieurs combinaisons soir après soir, surtout en début de saison pour développer notre alchimie. On va tenter des choses, faire des expérimentations », remarque Stephen Curry pour The Athletic. « On a beaucoup de joueurs », poursuit Steve Kerr. « C’est rare d’avoir une rotation de onze joueurs. »
Le slogan des Warriors, « Strength in Numbers », plus que jamais d’actualité
Qui dit onze joueurs, dit aussi temps de jeu limité parfois pour certains. Contre les Lakers, c’est Moses Moody qui a le moins joué (si on met de côté les deux minutes de Ryan Rollins), avec huit minutes au compteur.
« Je l’ai dit à l’équipe : à cause de cette profondeur, il y a des soirs qui seront moins bons que d’autres, donc il faut garder la tête haute quand la chance se présentera à vous », commente Steve Kerr. « Des difficultés arrivent quand des gens sont frustrés de ne pas avoir joué », annonce Stephen Curry. « Il faut être patient avec ça. »
Comme Klay Thompson ne jouera qu’une vingtaine de minutes pour l’instant, qu’une saison régulière est longue et qu’il y a toujours des blessures, chacun devrait effectivement avoir sa chance un moment ou l’autre, notamment chez les jeunes comme Moses Moody, James Wiseman et Jonathan Kuminga.
Pour le coach, ce problème de riche lui fait penser à sa première saison à Golden State. « Ça me rappelle l’équipe de 2014/15, même si cette année, ce banc est plus jeune. Il y a des matches où on ne faisait pas jouer Shaun Livingston ou Leandro Barbosa. Ils ont chacun connu des moments où ils jouaient très peu, voire pas du tout. »
Stephen Curry, qui est bien loin de cette situation où l’on espère avoir quelques minutes pour s’exprimer, accepte cette comparaison. « Il y a un peu de ça, oui. Il y a onze joueurs qui méritent d’avoir leur chance et qui seront essentiels pour nous. L’équipe de 2014/15 avait un banc plus vieux, plus expérimenté. Mais c’est à cette époque qu’est né ‘Strength in Numbers’ (« La force du nombre », le mantra de Golden State version Curry/Kerr). »