Victor Wembanyama leur en a mis plein la vue !

Comme disait Charles Barkley, la pression, c’est ce qu’on met dans les pneus… Alors que tous les projecteurs des Etats-Unis étaient braqués sur lui, et qu’il lui fallait assumer ses propos des derniers jours, Victor Wembanyama a répondu présent, et il a été éblouissant ! Sous les yeux de DeMarcus Cousins, Chris Paul, Devin Booker ou encore Sam Presti, son duel avec Scoot Henderson a tenu toutes ses promesses, et à l’arrivée, le G-League Ignite s’impose 122-115 face aux Mets de Levallois-Boulogne.

Absolument sans complexe, le Français termine la rencontre avec 37 points, 4 rebonds et 5 contres à 11 sur 20 aux tirs, à 7 sur 11 à 3-points. On pouvait donc craindre qu’il soit tendu, et il a joué comme il le fait depuis le début de saison en Betclic Elite, avec relâchement et talent. De loin comme de près, il a fait étalage de toute sa technique, et ce qui impressionne, c’est sa mobilité et sa fluidité.

Victor Wembanyama a la technique d’un ailier comme il le prouve dès son premier drive du match, son shoot à 3-points est très naturel, et il peut le déclencher en catch-and-shoot sur jeu placé ou en transition.

En défense, il a joué les épouvantails, et on retiendra ces deux gros « stops » en fin de match sur Scoot Henderson. Le premier près du cercle où il arrache tout, le second à mi-distance. Sorti initialement pour six fautes à 20 secondes de la fin, le Français a finalement joué jusqu’au bout grâce au challenge décroché par Vincent Collet.

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En face, Scoot Henderson est aussi un phénomène. C’est un arrière puissant et technique. Très peu de failles dans son jeu, même si son shoot extérieur manque de vitesse, et c’est un vrai créateur. Ses fondamentaux sont déjà là, comme lorsqu’il s’agit de multiplier les feintes et les appuis pour marquer dans la peinture. Il termine la partie avec 28 points, 5 rebonds, 9 passes et 2 interceptions. Le tout à 11 sur 21 aux tirs, dont 2/3 à 3-points.

On imagine que les GM NBA qui n’étaient pas dans la salle ont regardé la rencontre, et il ne fait quasiment aucun doute qu’on a vu cette nuit les numéros 1 et 2 de la prochaine Draft. La saison NBA n’a pas encore commencé, et certains club vont déjà avoir de sérieuses envies de « tanking »…