Sa déclaration n’était pas passée inaperçue. Il y a une semaine, le jour du « media day », RJ Barrett avait annoncé que les Knicks allaient « choquer le monde ».
Prédiction un brin prétentieuse concernant une équipe qui a terminé loin des playoffs l’an dernier ? Ou bien élan de confiance lié aux recrutements estivaux de Jalen Brunson et d’Isaiah Hartenstein ?
« J’essayais de dire qu’on a tous quelque chose à prouver. On bosse tous extrêmement dur chaque jour pour jouer et faire nos preuves. J’ai toujours l’impression d’avoir quelque chose à prouver. On a l’impression d’avoir quelque chose à prouver. Si collectivement, on peut arriver chaque jour avec le bon état d’esprit et en jouant ensemble, offensivement, défensivement et que tout se met en place, alors on pourra faire quelque chose de spécial », décrypte-t-il auprès du New York Post.
À ce stade, re-goûter aux playoffs, comme ils l’avaient fait en 2021, serait déjà spécial pour les Knicks.
« Je le ressens et j’y crois toujours. Ça se voit dans ce qu’on produit dans le jeu, la façon dont on s’affronte au ‘training camp’ et la façon dont tout le monde s’est battu pour essayer de gagner sur tout », décrit l’arrière qui, avec Julius Randle et Jalen Brunson, sera l’un des joueurs des Knicks les plus observés de la saison à venir.
L’intérieur est attendu au rebond après une saison ratée, tandis que le meneur va tenter de changer de statut après ses playoffs de feu à Dallas. Le Canadien, lui, devra justifier sa belle prolongation de contrat : 120 millions sur quatre ans (en comptant l’ensemble des bonus). Une prolongation qui avait mis fin au feuilleton Donovan Mitchell.
Pour y arriver, et éventuellement prétendre à une première sélection All-Star, il devra gagner en efficacité. L’ancien de Duke a certes fait grimper sa moyenne de points à 20 unités la saison passée. Mais ses pourcentages de réussite sont tous repartis à la baisse : 40.8% aux tirs, dont 34% de loin ainsi qu’un très poussif 71% sur la ligne des lancers. Un secteur sur lequel il s’est concentré durant l’intersaison.
« C’est quelque chose que je dois vraiment maîtriser. Ce sont des points à ne pas donner, pas seulement pour moi, mais pour l’équipe. Imaginons qu’on perde un match d’un point et que j’ai manqué trois lancers-francs. Ce sont des choses qui hantent quand on regarde en arrière », formule le joueur de 22 ans. On imagine qu’une deuxième année de disette collective est également susceptible de le « hanter »…
R.J. Barrett | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2019-20 | NYK | 56 | 30 | 40.2 | 32.0 | 61.4 | 0.9 | 4.1 | 5.0 | 2.6 | 2.2 | 1.0 | 2.2 | 0.3 | 14.3 |
2020-21 | NYK | 72 | 35 | 44.1 | 40.1 | 74.6 | 0.9 | 4.8 | 5.8 | 3.0 | 2.6 | 0.7 | 1.9 | 0.3 | 17.6 |
2021-22 | NYK | 70 | 35 | 40.8 | 34.2 | 71.4 | 0.9 | 4.9 | 5.8 | 3.0 | 2.0 | 0.6 | 2.2 | 0.2 | 20.0 |
2022-23 | NYK | 73 | 34 | 43.4 | 31.0 | 74.0 | 0.8 | 4.2 | 5.0 | 2.8 | 2.5 | 0.4 | 2.2 | 0.2 | 19.6 |
2023-24 * | All Teams | 58 | 32 | 49.5 | 36.0 | 71.5 | 0.9 | 4.5 | 5.4 | 3.3 | 2.2 | 0.5 | 2.2 | 0.4 | 20.2 |
2023-24 * | TOR | 32 | 34 | 55.3 | 39.2 | 62.9 | 1.1 | 5.3 | 6.4 | 4.1 | 2.6 | 0.6 | 2.5 | 0.4 | 21.8 |
2023-24 * | NYK | 26 | 30 | 42.3 | 33.1 | 83.1 | 0.7 | 3.5 | 4.3 | 2.4 | 1.7 | 0.5 | 1.8 | 0.3 | 18.2 |
2024-25 | TOR | 58 | 32 | 46.8 | 35.0 | 63.0 | 1.1 | 5.3 | 6.3 | 5.4 | 2.4 | 0.8 | 2.8 | 0.3 | 21.1 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.