Les activistes de Direct Action Everywhere n’ont pas l’intention de laisser Glen Taylor tranquille.
Alors que l’une avait collé sa main sur le parquet lors du Game 1 face aux Grizzlies, qu’une autre s’était attachée au panier lors du Game 2, la démonstration lors du Game 3 avait été torpillée par la sécurité avant qu’elle n’arrive sur le terrain. Mais lors du Game 4, une activiste a encore réussi à rentrer sur l’aire de jeu.
Assise juste derrière le propriétaire des Wolves, elle devait révéler une tenue d’arbitre pour donner « une faute technique, une expulsion et une amende à Glen Taylor », selon le communiqué de Direct Action Everywhere.
En fait, elle n’a pas eu le temps de le faire car la sécurité, sur le qui-vive, a immédiatement réagi pour la faire sortir du terrain, tout comme la personne qui l’accompagnait.
Direct Action Everywhere, fondé en 2013, espère par ces multiples actions « attirer l’attention sur le massacre de poulets à la ferme industrielle de Glen Taylor ». L’ONG explique avoir mené une enquête au sujet d’un récent abattage massif de « 5,3 millions de poulets » à la suite d’une épidémie de « grippe aviaire hautement pathogène ». Le « massacre », par « arrêt de la ventilation », se serait produit à Rembrandt Enterprises, un élevage industriel d’œufs de l’Iowa, appartenant au milliardaire Glen Taylor, toujours propriétaire des Wolves.