Pour les plus jeunes, Charles Barkley est la plus grande gueule des analystes américains, un personnage un peu fou, qui passe son temps à changer d’avis, et à clasher tout ce qui traîne.
Pour les plus anciens, c’était d’abord un joueur de basket fantastique, un rebondeur hors pair pour sa taille (seulement 1.95m -on a enlevé les chaussures-), un compétiteur acharné et le grand ami de Michael Jordan.
En 1994, un an après avoir échoué face aux Bulls en finale, Barkley réussissait la troisième meilleure performance offensive de l’histoire des playoffs avec 56 points contre les Warriors de Golden State.
27 pts dans le premier quart-temps (à deux point du record NBA), 38 à la mi-temps (à un point du record), 23/31 aux shoots (74 %), 75 % à trois points (3/4) et 7/9 aux lancers-francs pour un total de 56 pts. Ajoutez aussi 14 rebonds, 4 passes, 3 interceptions et 1 contre. Pas mal pour le MVP en titre !
Ce match reste un petit chef d’œuvre de jeu en poste bas, point fort du jeu de Barkley. Tellement un point fort que la NBA sortira la « Barkley rule », interdisant à un joueur de rester plus de cinq secondes dos au panier.
Score final, 140-133 pour Phoenix et un joli sweep pour les coéquipiers du MVP en titre contre les jeunes Chris Webber et Latrell Sprewell.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=ci5XtN_8W2U]