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March Madness | Place au Sweet Sixteen !

NCAA – Il y a eu des défaites surprises, mais Gonzaga et Kansas sont encore debout, comme UCLA, North Carolina et Michigan. Présentation complète du Sweet Sixteen à venir en fin de semaine.

Le premier weekend est passé et on commence à y voir un peu plus clair dans ce tournoi final universitaire. Pour la région West, pas de surprise avec les quatre équipes les mieux classées qui se retrouveront dans le Sweet Sixteen vendredi prochain, à savoir Gonzaga contre Arkansas d’une part et Duke contre Texas Tech d’autre part.

Pour l’East en revanche, il y a eu du remue-ménage avec l’équipe Cendrillon de l’année qui n’est autre que celle de St Peter’s, qualifiée en 16e de finale pour la première fois de son histoire et qui sera opposée à Purdue, tête de série n°3. Comme l’an passé, UCLA a répondu présent pour le tournoi final avec une confrontation prestigieuse face à North Carolina, tombeur du tenant du titre, Baylor.

Dans la région South, Arizona a tremblé mais a bien fini par se qualifier au Sweet Sixteen, où l’université affrontera Houston qui a renversé Illinois au tour précédent. De la même manière, Villanova a bien tenu son rang de n°2 tandis que Tennessee a craqué face au Michigan de Juwan Howard.

Enfin, dans la région Midwest, Kansas a vu son tableau se dégager très nettement avec les défaites de Wisconsin et d’Auburn, respectivement n°3 et n°2. Les Jayhawks défieront Providence avant de croiser face aux surprises du chef que sont Miami et Iowa State.

Région West

Gonzaga (#1) – Arkansas (#4)

Bien mal embarqués face à Memphis avec un débours de 10 points à la mi-temps, les Zags s’en sont sortis grâce à leur intérieur junior, Drew Timme, qui a scoré 21 de ses 25 points en deuxième mi-temps. En attendant de voir une vraie performance majeure de la part de Chet Holmgren, considérablement gêné par le physique de Jalen Duren au tour précédent, Gonzaga a surtout fait parler son expérience des grands rendez-vous, pour une 7e qualification de suite au Sweet Sixteen.

Certes bousculés, les Bulldogs restent néanmoins le favori n°1 pour le titre suprême. Leur collectif et leur profondeur de banc sont leurs arguments principaux même si leurs deux premiers débuts de matchs avec le frein à main laissent à penser que la tension monte aussi à Gonzaga. Attention d’ailleurs aux lancers francs pour les Zags qui n’en sont qu’à 29/54 sur la ligne de réparation…

Dans un match où les défenses ont largement pris le pas sur les attaques, pour ne pas dire autre chose, Arkansas a réussi à s’imposer face à New Mexico State (53-48). À vrai dire, ces 53 points inscrits (à un tout petit 28% de réussite aux tirs) est le plus petit total de points marqués par une équipe de SEC pour se qualifier dans le tournoi final. Mais ça prouve au moins que les Razorbacks sont prêts à se relever les manches et jouer dur en défense pour s’imposer.

Maintenant, avec un 30% de moyenne à 3-points, Arkansas va devoir s’accrocher pour rivaliser avec l’attaque survitaminée des Zags. Leur meilleure chance est donc de miser sur leur assise défensive pour faire un match de traînards, accrochés à Gonzaga pour semer le doute dans leur esprit. Eric Musselman et sa troupe restent en tout cas sur 17 victoires et 3 défaites lors de leurs 20 dernières sorties. Ça reste très solide.

Duke (#2) – Texas Tech (#3)

Vainqueur sans problème de CSU Fullerton au premier tour, Duke a logiquement eu plus de mal à se défaire de Michigan State au deuxième (85-76). Et les Blue Devils le doivent en grande partie à leur freshman star, Paolo Banchero qui a brillé avec 19 points, 7 rebonds et 4 passes, plus un contre importantissime dans les dernières minutes. Repoussés dans leurs ultimes retranchements, contraints à produire un nouvel effort à -5 à 4 minutes de la fin, les « Diables Bleus » ont réussi leur pari avec maîtrise et sang-froid.

Duke n’a plus retrouvé le Final Four depuis sept ans et, pour la dernière danse de Coach K, on imagine que ses jeunes joueurs voudront se dépasser pour lui offrir le plus beau des cadeaux pour son départ à la retraite. Toujours aussi bien servi en talents, avec l’excellent Mark Williams sous les panneaux notamment, Duke aura un nouveau défi de taille face à Texas Tech, mais rien d’insurmontable non plus pour des Blue Devils en mission.

Déjà sous le feu des projecteurs la saison passée, quand il évoluait aux côtés de Max Abmas pour Oral Roberts, Kevin Obanor fait encore des siennes dans la folie de mars cette année !

Auteur d’un match monstrueux à 15 points et 15 rebonds face à Notre Dame, l’intérieur transfert a été un des grands artisans, avec Bryson Williams, du très bon début de tournoi de Texas Tech. Les Red Raiders ont fini sur un 10-1 face à Notre Dame, faisant une nouvelle fois preuve de leur incroyable ténacité défensive.

Sous la houlette de leur nouveau coach, Mark Adams, Texas Tech a une équipe ultra-soudée qui n’a peur de rien, ayant déjà eu à affronter 11 adversaires classés durant la saison. Si Duke aura l’avantage assez nettement en termes de talent pur et dur, il faudra par contre aller chercher les Red Raiders dans la dureté et le combat. À signaler que les deux Frenchies, Daniel Batcho et Clarence Nadolny, continuent donc de vivre une bien belle expérience au sein de l’équipe texane.

Région East

North Carolina (#8) – UCLA (#4)

Dans un match insensé conclu en prolongation, North Carolina a réussi à battre le champion en titre, Baylor (93-86 ap) pour créer une des grosses sensations de ce tournoi universitaire. D’un côté, les Tar Heels peuvent se féliciter d’avoir réussi à tenir le coup et à s’imposer en prolongation sans leur meilleur joueur, Brady Manek, expulsé pour une faute flagrante. Mais d’un autre, ils peuvent aussi s’estimer heureux de ne pas avoir complètement flanché après avoir laissé échapper un avantage de 25 points (et 16 balles perdues en 2e mi-temps) quand Baylor a arraché la prolongation…

Malgré son inconstance sur ce deuxième tour, North Carolina a une énorme carte à jouer pour retrouver le Final Four, cinq ans après sa dernière participation (et son titre en 2017), sachant que son tableau s’est dégagé de Kentucky et donc de Baylor. Avec Armando Bacot et RJ Davis qui sortent d’un grand match face à Baylor, les Tar Heels essaieront d’éteindre les Bruins d’UCLA au prochain tour.

La saison passée, UCLA était carrément sorti du First Four pour se qualifier au Final Four. Cette année, les Bruins n’ont pas eu à passer par ce tournoi de qualification mais, encore une fois, ils sont bien présents pour le Sweet Sixteen avec leur expérience et leur effectif complet. Johnny Juzang (14 points, 8 rebonds) a été très bon face à St Mary’s mais, coup dur, UCLA va peut-être bien devoir jouer sans Jaime Jaquez Jr, victime d’une bien vilaine entorse à la cheville droite.

Passée sur le fil face à Akron au premier tour, UCLA a semble-t-il retrouvé de sa superbe collective face à St Mary’s, et il faudra rester sur cette voie pour espérer secouer North Carolina au stade des 16e de finale. La grande question sera de savoir si Jaquez pourra jouer ce vendredi, quelques jours seulement après sa blessure. Sans lui, les Bruins auront encore de solides atouts, dont Juzang mais aussi Tyger Campbell, Cody Riley ou encore Jules Bernard, mais il faudra jouer serré.

Purdue (#3) – St Peter’s (#15)

Pour sa quatrième qualification au Sweet Sixteen depuis 2017, Purdue peut ambitionner un joli voyage jusqu’à La Nouvelle-Orléans, où se tiendra le prochain Final Four. Après avoir battu Yale sans trembler (78-56), les Boilermakers ont réussi à se défaire sans trop de problème de Texas (81-71) grâce à leur attaque surpuissante.

Trevion Williams (22 points), Jaden Ivey (18 points) et Zach Edey (11 points, 10 rebonds) ont ainsi permis à Purdue de faire la différence dans le finish face aux Longhorns et Purdue hérite de St Peter’s au prochain tour.

Avec la vitesse supersonique d’Ivey, et la puissance du duo Williams – Edey sous les panneaux, Purdue semble largement favori face aux Cendrillons de St Peter’s. La stat qui tue pour les Boilermakers ? Un avantage de 60-13 sur la ligne des lancers sur ses deux premiers tours du tournoi. La défense de St Peter’s est prévenue…

C’est sans conteste la belle histoire de ce tournoi final. Après avoir tapé Kentucky en prolongation dès le premier tour (85-79), les Peacocks ont réussi à venir à bout de Murray State (70-60) au terme d’un combat épique, afin de devenir la troisième équipe classée n°15 à se hisser jusqu’au Sweet Sixteen, après Oral Roberts la saison passée et Florida Gulf Coast en 2013.

N’empêche, il reste encore une belle histoire à écrire pour cette petite école jésuite du New Jersey. Avec un incroyable bilan de 34-14 dans les quatre dernières minutes de ses deux premiers matchs du tournoi, Saint Peter’s a déjà fait montre de son implication défensive de tous les instants dans les moments chauds. « On ne va pas perdre notre sang-froid », avance Doug Edert, auteur de 13 points face à Murray State. « Ce qu’on a réalisé est incroyable mais c’est déjà dans le rétroviseur. »

Région South

Arizona (#1) – Houston (#5)

Facile face à Wright State, Arizona a en revanche bien galéré pour se défaire de TCU au deuxième tour. À vrai dire, les Wildcats ont frôlé la correctionnelle avec leur 5/27 à 3-points marqués notamment par le 1/10 de Kerr Kriisa. Heureusement, Christian Koloko (28 points, 12 rebonds) et Bennedict Mathurin (30 points, 8 rebonds) veillaient au grain et ont pu redresser la barre, de manière spectaculaire avec ce dunk fantastique de Mathurin, en prolongation (85-80).

Pour sa première année aux manettes d’Arizona, Tommy Lloyd est en train de réussir un sacré tour de force en ramenant les Wildcats au Sweet Sixteen pour la première fois depuis 2017. Arizona reste pour le coup sur cinq défaites de rang au Elite Eight. Comme on dit, les séries sont faites pour être brisées…

Le Houston de Kelvin Sampson était déjà au rendez-vous la saison passée et les Couguars ont encore répondu présent sur ces deux premiers tours cette année. De quoi arracher sa chemise pour le coach de 66 ans qui prend toujours autant de plaisir avec ses ouailles ! Il faut dire que Houston reste sur 11 victoires sur ses 12 derniers matchs, et, malgré les blessures de Marcus Sasser et Tramon Mark qui n’ont pas joué en 2022, les Couguars n’ont pas baissé de rythme.

Au contraire, Houston sera un adversaire redoutable pour Arizona au prochain tour, avec Kyler Edwards, Jamal Shead et Taze Moore qui ont très bien joué au match précédent, et qui font partie de ce groupe de cinq qui tourne entre 14 et 10 points de moyenne sur la saison. À Houston, le danger peut venir de partout, et leur défense est d’ores et déjà bien en place, n°1 du pays au pourcentage aux tirs autorisé à l’adversaire.

Villanova (#2) – Michigan (#11)

Villanova est un habitué du Sweet Sixteen, après ses titres en 2016 et 2018. Déjà présent dans l’équipe sacrée championne en 2018, Colin Gillespie est désormais le patron des Wildcats avec ses 17 points et 4 passes de moyenne sur le tournoi. Général en chef sur le parquet, le meneur senior a parfaitement orchestré la victoire des siens face à Ohio State, décalant notamment Eric Dixon pour un 3-points qui a scellé le succès de ‘Nova.

Face à la puissance intérieure de Michigan au prochain tour, Jay Wright et les siens vont devoir batailler mais avec leur défense agressive sur les extérieurs, qui a tenu ses deux adversaires des premiers tours à 10/42 derrière l’arc, et leur qualité de meilleure équipe du pays aux lancers francs (83%), ils auront aussi de sacrés arguments à faire valoir. Ça plus leur longue expérience de ces matchs à la vie à la mort…

Vraiment pas rassurants durant la saison régulière, à l’image de cette fameuse rixe qui a valu cinq matchs de suspension à Juwan Howard, ou encore de cette défaite dès leur entrée en lice au tournoi de la Big Ten, après avoir notamment lâché 17 points d’avance face à Indiana, les Wolverines semblent trouver leur rythme de croisière au meilleur des moments. La raison principale en est Hunter Dickinson, l’intérieur gaucher de Michigan qui tourne à 24 points, 8 rebonds et 2 contres de moyenne.

Monstrueux sous les panneaux, il a reçu le coup de main salvateur d’Eli Brooks face à Tennessee, ce dernier inscrivant 7 de ses 23 points dans le finish contre les Vols. Pas attendus à pareille fête, les Wolverines veulent en profiter jusqu’au bout, et pourquoi pas avec un impact grandissant du jeune Frenchy, Moussa Diabaté, auteur de 13 points, 6 rebonds et 2 contres au 2e tour.

« Arriver au Sweet 16 est littéralement très doux pour nous parce que personne ne croyait en nous », conclut Hunter Dickinson. « Beaucoup pensaient qu’on ne méritaient pas de se qualifier au tournoi final mais maintenant, les gens qui ne voulaient pas de nous rentrent chez eux et vont devoir nous voir jouer la semaine prochaine. »

Région Midwest

Kansas (#1) – Providence (#4)

Le coup est passé près face à Creighton, mais Kansas a réussi à se qualifier. Les Jayhawks avaient entamé leur tournoi de la meilleure des manières en disposant très aisément de Texas Southern (83-56), mais le deuxième tour a bien failli tourner à la désillusion pour Kansas, qui s’en est sorti par son seul talent. Et notamment celui de Remy Martin, le transfert d’Arizona State qui commence à retrouver des couleurs après une saison compliquée entre blessure et adaptation difficile.

Mais, sur ce début de tournoi, Martin (17 points, 4 passes) joue très propre avec une seule balle perdue et cette performance à 20 points, 7 rebonds, 4 passes en sortie de banc pour passer le piège Creighton. À défaut d’être adroits, David McCormack et Ochai Agbaji se sont également montrés décisifs, le premier au contre et le deuxième au dunk, dans la fin de match. Kansas va-t-il trouver la formule magique à temps ?

Sans faire de bruit, Providence s’est qualifiée pour le Sweet Sixteen pour la première fois depuis 1997. C’est en défense que les Friars ont bâti leurs récents succès, n’autorisant que 54 points de moyenne sur ces deux premiers tours, et moins de 18% à 3-points pour ses adversaires, dont cet hallucinant 1/22 de Richmond…

Sans star ou prospect NBA qui saute aux yeux, Providence joue plutôt la carte de la cohésion collective avec cinq joueurs qui se situent entre 14 et 10 points de moyenne, comme par exemple Noah Horchler qui a inscrit 16 points face à Richmond. Face à la tête de série n°1 en Kansas, Providence sait bien qu’elle ne sera pas favorite, loin de là, mais c’est au final dans cette situation qu’elle a jouée toute la saison pour ainsi dire.

Iowa State (#11) – Miami (#10)

Scotché à 2 victoires pour 22 défaites la saison passée, Iowa State était attendu comme un des cancres de la Big 12 cette saison. Mais les Cyclones ont peu à peu pris forme sous la houlette de leur nouveau coach, T.J. Otzelberger. Et la boucle s’est bouclée lors de la victoire face à Wisconsin, Etat dans lequel Otzelberger a grandi, et qui a permis la sixième qualification de l’histoire d’Iowa State au Sweet Sixteen.

Très agressif sur les extérieurs, avec 25% des possessions adverses qui se terminent par une balle perdue, et seulement 6 tirs à 3-points encaissés en cumulé sur les deux premiers tours du tournoi (4/19 pour LSU au premier tour et 2/22 face à Wisconsin), les Cyclones ne sont clairement pas des terreurs offensivement, mais leur défense collective, et leur dynamique actuelle, en font une des grosses cotes de cette March Madness.

Tout comme son futur adversaire d’Iowa State, Miami a déjoué les pronostics en se qualifiant au Sweet Sixteen, dégageant au passage le gros morceau que représentait Auburn, avec Jabari Smith et Walker Kessler. Surnommé le « Chris Paul de l’équipe », Charlie Moore a joué un vilain tour à Auburn avec 15 points, 9 rebonds, 8 passes et 3 interceptions, et nombre d’actions clés pour provoquer les fautes rapides de Kessler.

Petit Poucet du tournoi avec Saint Peter’s et Iowa State, les Hurricanes étaient attendus au fin fond de leur conférence, et au lieu de ça, ils ont l’opportunité le weekend prochain de décrocher leur toute première accession au Elite Eight. Après avoir épinglé les Trojans et les Tigers à leur tableau de chasse, Miami n’a peur de rien !

LE PROGRAMME

DANS LA NUIT DU JEUDI 24 AU VENDREDI 25

00h09 : Gonzaga – Arkansas
00h29 : Villanova – Michigan
02h39 : Duke – Texas Tech
02h59 : Arizona – Houston

DANS LA NUIT DU VENDREDI 25 AU SAMEDI 26

00h09 : Purdue – Saint Peter’s
00h29 : Kansas – Providence
02h39 : UCLA – North Carolina
02h59 Miami – Iowa State


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– ESPN Player est disponible uniquement en anglais
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