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Sykes fait kiffer les Pacers

NBA – Enfant du ghetto de Chicago, Keifer Sykes brille enfin en NBA, comme hier à l’Oracle Arena pour renverser les Warriors. Mais il a connu un sacré parcours avant d’y arriver…

Héros de la fin de match entre Indiana et Golden State jeudi soir, Keifer Sykes n’est pas un rookie comme les autres, dans une saison pas comme les autres en NBA.

Sorti de la fac’ de Green Bay en 2015 sans être drafté, Keifer Sykes (1m80, 76kg) s’est alors lancé dans un parcours du combattant pour parvenir à la Grande Ligue. Habitué des Ligues d’été à Las Vegas pour se montrer, le petit meneur issu des quartiers chauds de Chicago a dû faire son paquetage plus souvent qu’à son tour.

Entre la Corée du Sud, la deuxième division turque, l’Italie, la Chine puis de nouveau l’Italie et la Turquie avant la Grèce et enfin l’Australie, il a plus ou moins fait le tour du monde partagé entre la quête de contrats plus ou moins lucratifs et l’exposition suffisante pour atteindre son objectif ultime : la NBA.

Signé pour un « two-way contract » par les Pacers en août dernier après une Summer League où il avait tourné à 16 points, 8 passes et 4 rebonds de moyenne, Keifer Sykes a saisi sa chance durant les fêtes de fin d’année, puis surtout début janvier. Avec 10 points et 5 passes dans une courte défaite à Cleveland, puis 22 points, 6 passes dans un nouveau revers au Madison Square Garden, il a encore remis ça de retour dans l’Indiana pour la réception de Brooklyn : 18 points, 5 passes (mais une nouvelle défaite).

« Dans ma carrière, j’ai très souvent entendu que je n’arriverais jamais à jouer en NBA. Et, honnêtement, dans mon esprit, je n’étais pas sûr non plus que j’y arriverais. Mais maintenant que c’est réel, je ne sais même pas ce que je suis censé ressentir. C’est une sensation incroyable. Tous les sacrifices que j’ai faits, les gens n’en connaissent même pas la moitié… Tous les agents que j’ai dû virer parce qu’ils voulaient que je reste à l’étranger pour leur rapporter de l’argent. Mes propres préparateurs qui voulaient m’orienter vers l’Europe alors que je leur disais non. J’ai continué à suivre mon plan et c’est devenu réalité. »

Un spécialiste des gros tirs

Son contrat garanti le 27 décembre dernier, Keifer Sykes peut enfin souffler un petit peu. Après six années à bourlinguer et travailler dur pour arriver au plus haut niveau du basket mondial, dont une dernière saison à 14 points, 5 passes et 3 rebonds en Australie la saison passée, avec Adelaide, il a saisi sa chance.

« À 100%. Je sais qu’il y a beaucoup de politique, même pour les joueurs qui jouent à l’étranger. Tu peux clairement te perdre en route », expliquait-il sur Basketnews. « Mais c’est ce qui a rendu mon parcours plus intéressant aussi car je ne me suis pas posé en Europe. Ce n’était ni un départ ni une fin en soi. J’ai joué en Corée du Sud, en Chine et j’ai fait de la G-League aussi. Mon CV est rempli mais il faut surtout de la chance. Tout est question de timing et de qui tu connais. Il faut vraiment parier sur soi. J’ai accepté beaucoup de salaires au rabais et de contrats que beaucoup n’auraient pas acceptés. J’ai croisé beaucoup d’agents et d’entraîneurs qui m’ont dit que je ne signerais jamais un contrat NBA. Et certains le disent encore aujourd’hui… »

Papa à 17 ans d’un garçon qui aura 12 ans l’été prochain, Keifer Sykes a dû prouver, encore et encore, que sa petite taille n’était pas un problème insurmontable. Forgé par ses expériences en Europe et en Euroleague avec Milan et le Panathinaikos, il a gagné en maturité et en dureté. Il a aussi appris à rentrer des gros tirs.

Comme l’été passé, quand il s’était fait remarquer dans « The Basketball Tournament » qu’il a remporté avec la Boeheim’s Army (des anciens de Syracuse dont Tyrese Rice), sur son tir décisif pour décrocher le million de dollars en jeu pour le grand gagnant !

Comme hier soir à l’Oracle Arena donc…

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Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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