Décidément, les rencontres de cette saison entre New York et Boston au Madison Square Garden sont mémorables. Un peu moins de deux mois après leur double prolongation, les deux équipes se sont livrées cette nuit un nouveau duel palpitant et plein de rebondissements, dans une ambiance de folie.
« C’était comme un match de playoffs. C’était vraiment dingue. Ça ressemblait au premier match de la saison », reconnaissait justement RJ Barrett, en référence à cette double prolongation déjà culte, contre la franchise du Massachusetts.
La nuit dernière, ce sont en tout cas les Knicks qui ont eu le dernier mot face aux Celtics, grâce à ce « game winner » au buzzer aussi incroyable que difficile de ce même RJ Barrett ! Et, ce, malgré la contestation de Jayson Tatum, qui venait d’égaliser pour les hommes d’Ime Udoka et qui n’a malheureusement pas pu contrer la tentative à 3-points de son adversaire.
« C’était un shoot compliqué, d’autant que Jayson [Tatum] est tellement grand… Mais, dès que je prends un tir, je me dis qu’il va tomber dedans », confiait, après coup, le Canadien. « En plus, je ne l’ai même pas vu rentrer, car je suis tombé par terre. Mais à la vue des réactions de tout le monde, je pouvais savoir ce qu’il s’était passé. C’était vraiment cool. »
Une première depuis J.R. Smith !
À noter que c’est la première fois depuis le 26 décembre 2012, et J.R. Smith face aux Suns, qu’un joueur de New York réussit un « game winner » au buzzer. Aucune des 29 autres équipes de NBA n’avait attendu autant de temps entre deux « game winners » au buzzer. Désormais, ce sont d’ailleurs les Warriors qui possèdent la plus longue période de disette de la ligue, pour ce qui est de ces « game winners » au buzzer, eux qui n’en ont plus inscrit depuis celui d’Andre Iguodala face aux Hawks, le 3 janvier 2014.
« Nous avions la sensation de pouvoir obtenir un bon tir, malgré le chrono de 1.5 seconde », livrait Tom Thibodeau, au sujet du panier de la gagne de son arrière. « C’était évidemment un shoot compliqué, mais il l’a réussi, avec la planche. Il restait de toute façon toujours assez de temps pour obtenir une bonne position de tir au basket. »
Héros de la soirée, en compagnie d’un Evan Fournier sur une autre planète (41 points), RJ Barrett s’est donc brillamment rattrapé de son petit match, au cours duquel il n’a compilé « que » 13 points et 6 passes, à 4/15 aux tirs et 2/4 à 3-points, en 33 minutes.
Une prestation mitigée, à laquelle Robert Williams est d’ailleurs grandement responsable, puisque le pivot de Boston lui a fait vivre un véritable calvaire, près du cercle. Même chose pour Alec Burks, quant à lui limité à seulement 1/10 aux tirs. Car, sur les 7 contres réussis par le « Time Lord » (son record en carrière, en saison régulière), 4 ont été distribués au Canadien, tandis que les 3 autres l’ont été à Alrc Burks !
Heureusement, RJ Barrett a pu compter sur la performance de feu de son « gars« , Evan Fournier, pour remonter 25 points de retard et avoir la possibilité de tuer les Celtics, sur l’ultime possession de la partie. Et ainsi faire oublier ses difficultés offensives de la soirée, tout en validant le plus gros « comeback » de la franchise new-yorkaise depuis le 14 mars 2004, et un -26 alors remonté face aux Bucks !
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.