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Les Celtics faciles contre des Cavaliers trop affaiblis

NBA – Les nombreuses absences de Cleveland auront grandement facilité la tâche de Boston, qui n’a eu aucun mal à dominer son adversaire du soir (111-101). Avec ses 34 points, Jaylen Brown a montré la voie pour les C’s.

Encore un duel entre deux équipes décimées par le Covid-19. Et ce sont les Celtics qui ont le mieux profité des absences des Cavaliers, l’emportant tranquillement après avoir mené presque tout le match (111-101).

Emmenés principalement par un super Jaylen Brown (34 points, 6 rebonds et 3 passes, à 12/22 aux tirs), Boston retrouve du même coup un bilan équilibré, après sa défaite de lundi soir face à Philadelphie.

Quant aux joueurs de Cleveland, portés par un Darius Garland trop esseulé (28 points, 6 passes), ils voient leur série de six victoires d’affilée prendre fin. Il faut dire que, sans Jarrett Allen, Evan Mobley ou encore Isaac Okoro, la franchise de l’Ohio n’était pas suffisamment armée pour résister à ces C’s, à qui il ne manquait qu’un seul titulaire (Al Horford, en l’occurrence).

CE QU’IL FAUT RETENIR

Jaylen Brown, la force tranquille. Si Robert Williams et Romeo Langford se sont certes avérés précieux, c’est surtout l’arrière/ailier All-Star des Celtics qui leur a permis de construire cette victoire aisée. Auteur de 16 points dans le premier quart-temps, « J.B. » a ainsi lancé idéalement les siens dans cette partie, qu’il a terminé comme meilleur marqueur. Agressif et en phase avec son shoot extérieur (5/10 à 3-points), contrairement à Jayson Tatum, il a ensuite fait le travail, se contentant de prendre ce que lui donnait la défense adverse, pendant que Tatum et le duo Williams/Langford montaient en puissance.

Un manque de joueurs et d’adresse pour Cleveland. Le piteux 9/38 à 3-points et les 15 pertes de balle des Cavaliers illustrent parfaitement leurs difficultés offensives de la nuit. En dehors de Darius Garland, voire de Kevin Love et Cedi Osman, aucun joueur des Cavs n’a ainsi semblé en mesure d’inquiéter la défense des Celtics, globalement sereine. Un temps maintenue en vie par ses rebonds offensifs et la domination dans la peinture de ses intérieurs, la franchise de l’Ohio a finalement (et assez logiquement) lâché prise au fil des minutes, devant la force du collectif adverse et en raison de ses rotations raccourcies.

Joe Johnson a rejoué. Ça y est ! Plus de trois ans après sa dernière apparition en NBA, avec les Rockets, « Iso Joe » a refoulé les parquets de la Grande Ligue, après des mois à arpenter ceux de la « Big 3 », la ligue de 3×3 créée par le rappeur Ice Cube. Entré en jeu à deux minutes de la fin, sous l’ovation du TD Garden, qui ne demandait qu’à le (re)voir jouer, le vétéran de 40 ans a même inscrit un superbe panier à mi-distance, faisant exploser ce public qu’il retrouvait, 20 ans après ses débuts dans le Massachusetts. Si la carrière du septuple All-Star devait se terminer de la sorte, ce serait clairement une fin en apothéose…

TOPS/FLOPS

Kevin Love. Jarrett Allen et Evan Mobley absents, on pensait que le champion 2016 retrouverait le cinq de départ. Sauf que, pour une question d’équilibre, J.B. Bickerstaff a préféré le garder en sortie de banc. À la place, c’est Tacko Fall qui a pu honorer sa première titularisation en carrière. D’abord séduisant en début de match, le Sénégalais a ensuite accusé le coup, tandis que Love n’a jamais baissé le pied, s’imposant comme le principal lieutenant de Darius Garland (18 points, 12 rebonds). Présent au rebond offensif (5 prises) et efficace près du cercle, l’ex-intérieur All-Star confirme ainsi sa bonne passe actuelle de décembre.

Robert Williams. De retour après avoir manqué la réception des Sixers, le « Time Lord » a régné dans la peinture. Complet au possible, il termine avec 21 points, 11 rebonds, 7 passes, 2 interceptions et 2 contres en 34 minutes, en ne gâchant quasiment rien (10/12 aux tirs). Puissant, aérien et intimidant, le pivot de 24 ans a tenu la raquette de Boston à bout de bras, alors que celle-ci était dans un premier temps dominée par celle de Cleveland. Mais, preuve de sa capacité de réaction, Williams a rectifié le tir pour faciliter la tâche de son équipe, sur la durée.

Dennis Schröder et Ricky Rubio. Ils étaient adversaires cette nuit, mais les meneurs des Celtics et des Cavaliers ont tous les deux vécu une soirée cauchemar au niveau de l’adresse. D’un côté, Schröder n’a inscrit que 3 points, à 1/11 aux tirs (et avec 5 fautes), semblant toujours à court de rythme après avoir contracté une maladie autre que le Covid-19, la semaine dernière. De l’autre, Rubio a terminé à 8 points, 5 rebonds, 6 passes et 3 interceptions, mais à 2/12 aux tirs et avec 4 pertes de balle. Autant dire que les deux joueurs européens voudront rapidement oublier ce match où ils n’ont jamais eu une influence positive sur le jeu.

LA SUITE

Boston (16-16) : déplacement à Milwaukee samedi soir, lors du « Christmas Day » (20h30).

Cleveland (19-13) : réception de Toronto, au lendemain de Noël, dans la nuit de dimanche à lundi (00h00).

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