On parle beaucoup de Golden State, évidemment grâce au record à 3-pts de Stephen Curry, ou des Suns, toujours si solides, voire des Nets car ils sont portés par un brillant Kevin Durant, mais moins du Jazz.
Pourtant, c'est l'équipe en forme du moment avec sept succès de rang. Personne ne fait mieux actuellement dans la ligue, et ce qui est le plus remarquable, c'est que le Jazz sort d'un “road trip” parfait, avec quatre victoires d'affilée.
“Je trouve qu'on a développé une mentalité de favori pendant ces déplacements”, analyse Rudy Gobert pour The Athletic. “On est une meilleure équipe à la fin de ce road trip, par rapport au début”, poursuit Quin Snyder.
Le pivot n'a pas tort puisque les chiffres sont impressionnants : si on met de côté la courte victoire contre les Cavaliers, le Jazz a ensuite remporté les trois rencontres suivantes (à Minnesota, Philadelphie et Washington) avec une moyenne de 26.3 points d'écart !
“L'équipe a progressé durant ce voyage”, assure Jordan Clarkson au Deseret News. “Ce fut un effort collectif et un excellent road trip pour nous.”
“On a bien fait circuler la balle. Quand c'est le cas, on est la meilleure attaque de la ligue”
Et sur les quatre derniers matches, tous à l'extérieur donc, Donovan Mitchell et ses coéquipiers affichent l'attaque la plus prolifique de la ligue avec 121.5 points de moyenne et des excellents pourcentages : 50% de réussite au shoot et 40% à 3-pts. Le tout avec seulement 13 ballons perdus par match.
“Chaque match a été différent et c'était bon de pouvoir s'adapter à différents styles. Notre défense sur le pick-and-roll a été bonne, on a pris des rebonds, perdu peu de ballons”, se réjouit le coach du Jazz. “On a bien fait circuler la balle”, remarque Rudy Gobert. “Quand c'est le cas, on est la meilleure attaque de la ligue.”
Les troupes de Quin Snyder se félicitent aussi d'avoir terminé le “road trip” sur une victoire contre les Wizards, alors que cette quatrième rencontre en sept jours allait peser sur les organismes.
“On a eu du mal en début de partie, ce qui est normal quand on arrive au dernier match du road trip et qu'on affronte une équipe qui joue dur. Le plus important, c'était de persévérer”, explique Donovan Mitchell. “On doit tout de même jouer du bon basket, même si on est fatigué”, prévient le Français. “On ne peut pas être en forme tout le temps : en playoffs, dans un Game 7, on n'est pas frais. Mais il faut être capable de bien jouer et de trouver de l’énergie.”
Le Jazz est enfin de retour à Utah et va y rester pendant onze jours et six matches, jusqu'au déplacement à San Antonio le 27 décembre prochain.