Rick Carlisle et Lloyd Pierce vont être associés sur le banc des Pacers afin de donner un nouveau départ à leurs carrières. Le premier a quitté Dallas de son propre chef pour retrouver une franchise où il a fait ses classes en tant que jeune coach au début des années 2000. Le second a été démis de ses fonctions en cours de saison à Atlanta.
Les Hawks ont particulièrement brillé depuis son départ, mais Lloyd Pierce n’a jamais sombré, sachant qu’une opportunité allait à nouveau se présenter.
« Je ne stresse pas et les gens qui me connaissent savent que je ne stresse pas, c’est juste du basket », a-t-il déclaré. « Je suis béni. Coacher est une merveilleuse opportunité. L’année même où j’ai été limogé en tant qu’entraîneur, j’ai eu une fille, j’ai gagné les Jeux olympiques et j’ai un nouveau travail. Je vais bien. Je crois toujours au lendemain. Quel entraîneur n’a pas été licencié ? Quel entraîneur n’a pas changé d’équipe ? À bien des égards, j’ai l’impression de ne faire que commencer ma carrière ».
Rick Carlisle avait déjà essayé de le débaucher du staff de Brett Brown
Lloyd Pierce a pourtant été assistant pendant 11 ans avant de devenir entraîneur principal il y a trois ans à Atlanta. C’est même à cette époque que Rick Carlisle s’est renseigné, avec l’idée de collaborer avec lui un jour.
« J’ai appris à connaître Rick aux camps de Dirk Nowitzki, il y a pas mal de temps. Ce sont des camps qui ont lieu à Las Vegas durant l’été. Rick avait essayé de me récupérer alors que j’étais dans le staff de Brett (Brown) à Philadelphie il y a environ cinq ou six ans. C’était vraiment un moment révélateur à l’époque pour moi, quand vous essayez de vous établir et que vous apprenez que quelqu’un essaie de vous contacter, pour le moment où il y aura une ouverture ».
Les deux entraîneurs ont appris à mieux se connaître au fil des années, sur et en dehors du terrain et lorsque l’opportunité de travailler au sein du même staff s’est présentée, aucun des deux n’a hésité.
« On a appris à très bien se connaître l’an dernier avec les questions de justice sociale, avec les problèmes et inquiétudes qui pouvaient y avoir, et ce qu’on pouvait faire avec le syndicat des coachs. On a développé une relation sur et en dehors du terrain ces sept-huit dernières années. Quand l’opportunité s’est présentée, alors qu’on était dans une situation similaire, en terme de style, avec ce qu’il avait essayé de faire avec Luka, et nous avec Trae Young à Atlanta, on a discuté de ce qu’on pourrait faire pour cette équipe d’Indiana, où ils en étaient, et comment nous pouvions aider à lui apporter du succès », a-t-il ajouté. « On avait plutôt le même état d’esprit à l’idée de saisir cette opportunité dans un endroit particulier et avec un super groupe avec lequel travailler. Je crois que dans ce milieu, il faut gagner la confiance des gens. Souvent, on veut d’abord apprendre à connaître la personne avant de coacher le joueur ».