Peu après l’annonce du changement de casquette de Brad Stevens, Jerome Allen a lui aussi voulu changer de cap, direction les Pistons. Au sein du staff de Dwane Casey, cet assistant renommé va avoir l’occasion de développer une kyrielle de jeunes joueurs à fort potentiel.
Pour Marcus Smart et Jayson Tatum en tout cas, les Pistons ont visé juste en leur piquant un des assistants qui a le plus contribué à leur progression.
« Pooh (son surnom) va être génial là-bas », a ainsi déclaré Jayson Tatum, qui considère la famille Allen comme la sienne. « Il veut juste avoir un impact et vous aider à vous améliorer. Ils récupèrent un bon élément. Ils ont quelqu’un qui connaît très bien le jeu et qui peut communiquer avec tout le monde, du joueur star au quinzième homme sur le banc. C’est quelqu’un autour de qui j’ai en quelque sorte gravité à mes débuts aux Celtics. »
Un futur entraîneur principal en puissance ?
Jerome Allen avait notamment été nommé entraîneur de l’équipe de Summer League de Boston en 2017, à laquelle avait participé Jayson Tatum. Au-delà de ses qualités de formateur et d’homme, la star de Boston voit en Allen un potentiel futur coach NBA.
« Bien sûr, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sera entraîneur principal et peut-être plus tôt que prévu. Quand ça arrivera, j’espère que je serai à la conférence de presse pour le soutenir », a-t-il ajouté.
Arrivé aux Celtics en 2014, soit un an avant Jerome Allen, Marcus Smart, qui s’est réengagé sur le long terme avec la franchise du Massachusetts, partage complètement le point de vue de son coéquipier. Que ce soit sur l’impact qu’il peut avoir sur les jeunes joueurs de Detroit, ainsi que sur sa capacité à endosser le costume d’entraîneur principal un jour.
« Tout est réel avec lui, c’est la vraie vie. Il va toujours vous tenir pour responsable et il va toujours se tenir pour responsable. Vous pouvez être sûr que ce qu’il vous dit, il le pense vraiment. Et il le dit pour vous aider », a-t-il souligné. « Je vois clairement Allen comme coach un jour. La façon dont il aborde le jeu, dont il le comprend, il sait de quoi il parle. Je ne sais pas où ce sera, mais je suis impatient de le voir. »