Après être passée près du poste de coach à Portland, même si elle savait qu’elle n’était pas la favorite, Becky Hammon s’apprête à entamer sa huitième saison en tant qu’assistante de Gregg Popovich chez les Spurs.
Revenue pour ESPN sur son été et sa tentative de prendre la suite de Terry Stotts aux Blazers, Hammon sait la difficulté de décrocher une des 30 places disponibles en NBA.
« Il y a 30 postes et ils sont vraiment très durs à décrocher », constate l’ancienne légende de la WNBA. « Et quand je dis 30 postes, ils ne sont pas tous disponibles donc je parle en réalité de trois à quatre places. Elles sont vraiment très dures à obtenir. »
« S’il vous plait, ne m’engagez pas juste pour cocher les cases. Pour moi c’est la pire chose que vous puissiez faire. Engagez-moi pour mes compétences, mon coaching ou mes qualités humaines »
Arrêtée dans son projet par les Blazers au deuxième entretien, Becky Hammon ne veut surtout pas bénéficier d’un traitement de faveur pour marquer l’histoire. « S’il vous plait, ne m’engagez pas juste pour cocher les cases. Pour moi c’est la pire chose que vous puissiez faire. Engagez-moi pour mes compétences, mon coaching ou mes qualités humaines. »
Avec cette vision et ses convictions, la tacticienne entend bien changer les choses, comme Dawn Staley. « C’est énorme et important. Vous devez embaucher la meilleure personne. Dans le monde du sport, la moitié de la population n’est pas choisie pour son intelligence et ses compétences. C’est quelque chose qui doit changer. »
Pour autant, l’intéressée ne fait aucune allusion aux Blazers. Malgré la polémique qui a entouré Chauncey Billups, Hammon estime que la franchise de Jody Allen a bien mené son travail de recrutement. « Je ne peux pas parler au nom de l’ensemble des organisations sportives mondiales. Je peux juste vous dire que leurs questions étaient légitimes. Quand vous atteignez ce niveau, vous devez embaucher la meilleure personne pour le poste et celle qui correspond le mieux à votre structure. »