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Tomas Satoransky : « Pour moi, les Etats-Unis restent les favoris »

Jeux Olympiques – Après un début de match en dents de scie contre la République Tchèque, les Etats-Unis ont laissé parler leur force de frappe offensive.

Si tout n’a pas été parfait lors de cette phase de poule, Team USA a fait le métier en se qualifiant pour la suite de la compétition grâce à leur écrasante victoire contre la République Tchèque.

Encore contre les coéquipiers de Tomas Satoransky, la formation de Gregg Popovich a mis du temps avant de trouver son rythme de croisière. Sauf que cette impression de domination américaine apparue en fin de première mi-temps s’est confirmée au retour des vestiaires.

« L’écart entre eux et le reste du monde s’amenuise mais ils ont les joueurs les plus talentueux »

Les joueurs ont élevé le curseur défensivement afin de dérouler de l’autre côté grâce à leur puissance de feu. « Leur principale force reste leur profondeur d’effectif. Tout le monde peut briller. C’est pourquoi ça reste la meilleure équipe du monde » affirme Tomas Satoransky dans les colonnes de Yahoo Sports. « L’écart entre eux et le reste du monde s’amenuise mais ils ont les joueurs les plus talentueux. Ils restent les favoris pour moi. »

Et lorsqu’on parle de talent offensif, il est difficile de ne pas évoquer Kevin Durant. Comme à son habitude, l’ailier a dégagé une impression de facilité offensive pour offrir son premier gros match dans ces JO. « C’est dur de faire des ajustements sur un scoreur de 2m13. » témoigne un Satoransky désabusé.

Que ce soit à mi-distance ou à 3-points, Durant s’est régalé avec 23 points inscrits à 8/11 au tir.  « Ça paraissait facile n’est ce pas ? » ironise même Jrue Holiday pour ESPN. De quoi lui permettre de devenir le meilleur marqueur de l’histoire de Team USA.

Une copie encore loin d’être parfaite

Pour autant les Américains, à l’image des Français contre cette même République Tchèque, ont eu du mal à rentrer dans cette rencontre. « Si vous n’êtes pas prêts à jouer, et c’est ce qui s’est passé en première mi-temps, tout peut arriver » rappelle Gregg Popovich.

Des relâchements aperçus en préparation qui ont servi d’avertissements. « Perdre nous a fait grandir. Ça nous aide à se concentrer et à prêter attention aux petits détails. » estime Holiday. De là à dire qu’il fallait obligatoirement perdre pour gagner de 35 points contre les Tchèques ? « Ce serait hypocrite de dire que nous voulions perdre pour apprendre certaines choses » pense Coach Pop. « C’est un peu naïf de dire ça mais vous devez tirer des enseignements de chaque match, que ce soit une victoire ou une défaite. »

S’il reste beaucoup de choses à améliorer d’après Popovich, les Américains, dont Keldon Johnson, ne gardent qu’un seul but. « Notre objectif n’est ni le bronze ni l’argent » dixit le joueur des Spurs.

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